Papandréou avait informé l'UE de ses «intentions»

Actualisé

Référendum grecPapandréou avait informé l'UE de ses «intentions»

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, avait «informé ses partenaires de ses intentions» de soumettre à référendum l'accord européen de sauvetage du pays.

«Il les avait informés de ses intentions», a insisté le porte-parole officiel grec Ilias Mossialos interrogé sur la radio «Vima», tout en reconnaissant qu'il n'avait pas précisé «la date, confidentielle, de l'annonce» de ce recours.

Plusieurs dirigeants européens ont reproché à M. Papandréou, qui a fait part lundi soir sa décision de recourir au référendum, de ne pas les avoir tenus au courant. L'annonce, qui a créé la suprise en Grèce et à l'étranger, a semé mardi la panique sur les places boursières, et replongé la zone euro dans l'instabilité.

M. Mossialos a défendu le droit du Premier ministre grec de garder l'initiative au nom de la «souveraineté nationale».

Un vote début 2012

Il n'a par ailleurs pas exclu que le référendum puisse se tenir plus tôt que le début 2012, date évoquée jusque là par Athènes, une option envisagée au sein de la zone euro pour s'assurer du respect par la Grèce de ses engagements.

Le référendum peut se tenir «aussitôt que seront formulés les principes généraux du nouvel accord», a affirmé M. Mossialos, sans plus de détails.

Les dirigeants européens attendent pour leur part de la Grèce qu'elle clarifie ses intentions, et ont pour ce faire convoqué dans la soirée M. Papandréou pour une réunion à Cannes, (France), à la veille du G20.

M. Mossialos a justifié le coup d'éclat de M. Papandréou par la nécessité de mettre fin à «l'hypocrisie» de l'opposition, principalement de droite, accusée de dénoncer tout haut un accord qu'elle approuve tout bas.

Il a par ailleurs affirmé qu'après la première volée de critiques mardi, e le climat évoluait en faveur d'Athènes.

Il en a voulu pour preuve la dernière déclaration du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui a souhaité mercredi que la Grèce lève les doutes «le plus vite possible», tout en assurant croire «à la force des arguments» pour convaincre.

«Nous croyons que tout ira bien» pour la mise en oeuvre du plan européen, a ajouté M. Mossialos.

(afp)

Ton opinion