Hausse de 20% du chiffre d'affaires de l'horloger

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Richard MilleHausse de 20% du chiffre d'affaires de l'horloger

L'horloger des Breuleux (JU) écoulera entre 3500 et 3600 montres cette année, contre 3200 l'an dernier.

Rafael Nadal est un partenaire de longue date de Richard Mille.

Rafael Nadal est un partenaire de longue date de Richard Mille.

Keystone

En forte croissance, Richard Mille n'arrive pas à suivre la demande. L'horloger jurassien va dégager cette année un chiffre d'affaires en hausse de 20%, à 225 millions de francs, grâce notamment à la hausse du prix moyen.

«Nous sommes toujours dans le même type de problème: nous sommes limités par notre capacité de production et nous continuons de moduler notre croissance», a déclaré le patron et cofondateur de la marque, Richard Mille, dans une interview à L'Agefi.

L'horloger des Breuleux (JU), pas touché par la crise qui secoue la branche, écoulera entre 3500 et 3600 montres cette année, contre 3200 l'an dernier. La marque a également augmenté son budget marketing, qui est passé de 35 à 45 millions de francs.

Répartition homogène

Le chiffre d'affaires se répartit de manière très homogène et très stable selon les différentes régions du globe. Le Japon compte pour environ 10% des ventes, l'Asie pour 30%, l'Europe et le Moyen-Orient pour 30% et l'Amérique du Sud et du Nord également pour 30%.

Toutes les zones souffrent de ne pas être livrées en suffisance, précise Richard Mille. «Je suis impressionné de voir à quel point la demande est dynamique, avec de plus en plus de clients qui suivent nos collections», se réjouit le patron de la marque, qui emploie près de 140 collaborateurs.

La clientèle est également toujours plus jeune. «Au début, la moyenne d'âge était quinquagénaire et plus, mais se situe maintenant plutôt vers 25-30 ans», souligne M. Mille. «Nous sommes un phénomène transgénérationnel qui n'a pas été envahi par la montre connectée».

Pas de vente envisagée

Pour expliquer le succès de la marque, Richard Mille souligne que l'évolution du réseau de distribution, par l'intermédiaire des boutiques, a joué un rôle. «Nous avons aussi beaucoup investi dans notre notoriété et globalement renforcé l'exploitation de la marque», souligne-t-il.

Interrogé sur la possibilité d'une vente de la marque, le patron de la marque jurassienne reconnaît avoir reçu il y a quelques années des propositions «qu'il aurait été criminel de ne pas étudier». Mais ce dernier assure que la question ne se pose plus du tout aujourd'hui. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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