Norman Thavaud«Mes parents ne m'ont pas pris au sérieux au début
Depuis qu'il est tout petit, Norman Thavaud aime se filmer en train de faire le clown. Aujourd'hui, il vit de sa passion grâce à YouTube.
Depuis que leur fils de 26 ans a été l'invité du «Grand journal» sur Canal+ et de plusieurs journaux télévisés, les parents de l'humoriste ont enfin compris que ce qu'il faisait sur internet lui permettait vraiment de gagner sa vie. De passage au Montreux Comedy Festival, il s'est confié.
Vous venez de dépasser les trois millions d'abonnés sur YouTube, qu'est-ce que ça a changé dans votre vie?
Le plus important, c'est que je vis de ma passion. Elle est devenue un métier. C'est une chance inouïe. Faire des vidéos, c'est ce que j'aime le plus au monde. Le regard des gens a changé, mais j'ai les pieds sur terre et je garde la même mentalité qu'avant le succès.
Et avec les filles? La célébrité vous aide-t-elle à les séduire?
C'est toujours la galère (il rit). Non, en fait j'ai une petite amie depuis longtemps. On était déjà ensemble avant que je commence à faire des vidéos et à les poster sur internet.
Comment vit-elle votre nouvelle célébrité?
Ca l'a un peu troublée. Il y a eu quelques disputes. Mais elle voit bien que je fais la distinction entre le monde du spectacle dans lequel je me mets en scène et l'homme que je suis.
Quelle a été la réaction de vos parents quand vous leur avez dit que vous vouliez poster des vidéos sur YouTube?
Ils ne m'ont pas pris au sérieux au début. Maintenant ils y croient et sont fiers de moi. Ça a toujours été dans ma nature de me mettre en scène. Ma personnalité n'a pas changé.
Sergi, votre chat, apparaît souvent dans vos vidéos. Touche-t-il un salaire?
Bien sûr. Il a un compte dans une banque suisse qui est en train de grossir. Il va bientôt venir s'installer chez vous (il éclate de rire).
Vous êtes dans le top 10 des créateurs de tendances, un classement établi par Europe 1, Le Parisien et Frenchweb. Qu'est-ce que ça vous inspire?
Ca fait plaisir, je suis numéro 7 même.
Comment vous êtes-vous retrouvé à cette place?
Je ne sais pas du tout. Je n'étais pas au courant. Ils m'ont appelé un jour pour me dire que j'étais numéro 7. Je leur ai demandé sur quoi étaient basées leurs estimations. En vrai, ce n'est pas tellement une compétition, c'est surtout parler des 100 créateurs de tendances.
Et qu'est-ce que la «tendance Norman»?
C'est le swag palpable (il rit). Non, je ne sais pas. Il n'y a pas de tendance Norman. Je n'ai rien demandé à personne. Mais ça met du baume au cœur.
Vous voyez-vous dans 10 ans continuer à faire des vidéos sur internet?
Oui, parce que je suis né sur internet. Ce n'est pas un tremplin, c'est mon média à moi. Donc je continuerai à faire des vidéos tant que je peux. Tant que ça m'amuse et que c'est possible en tout cas. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à le faire et j'aurai toujours des idées, puisqu'elles viennent en grandissant, avec l'âge. Il y a toujours de nouvelles choses à raconter. J'ai hâte de pouvoir faire la vidéo sur la retraite.
Vous vivez de votre passion, vous avec une certaine notoriété. Vous n'avez jamais songé à déménager et à prendre un appartement plus grand à Paris?
J'ai fait l'expérience il y a un an et ça ne m'a pas plu. Je suis quand même attaché à ma ville. J'habite dans une cité, dans le 93. Je m'étais installé dans un quartier bourgeois à Paris et ça ne m'a pas plus, donc je suis revenu dans le même appartement. Je vais peut-être finalement bouger encore.
Garderiez-vous l'appartement à Montreuil pour ne pas déboussoler les fans de vos vidéos?
Je ne pense pas, parce que ça aurait un côté artificiel. Moi ce que j'aime c'est être spontané, allumer la caméra, raconter mon truc et voilà. Mon appartement est toujours comme ça, je ne change rien avant de tourner.
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