Ces rondes ont osé! Et vous?

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SolidaritéCes rondes ont osé! Et vous?

L'association genevoise Au Bonheur des Rondes aide les gens bien en chair à s'ouvrir la vie, tout en soutenant la lutte contre le cancer du sein.

Caroline Goldschmid
par
Caroline Goldschmid

«Nous ne prônons pas les rondeurs, mais nous voulons encourager les personnes en surpoids à s'ouvrir à la vie, ­affirme Isabelle Mégret, présidente de l'association Au Bonheur des Rondes. L'important, c'est de sortir de chez soi. Ceux qui sont dans le jugement oublient qu'il y a toujours une souffrance chez les ronds, qu'elle soit d'origine médicale ou psychologique.»

Fondée il y a moins d'un mois, l'association compte une trentaine de membres et aura bientôt une antenne en France. Elle organise ateliers, sorties en groupe (la prochaine aura lieu dans un magasin érotique) et dîners. Mais la particularité de cette association, c'est qu'elle soutient également la lutte contre le cancer du sein. «Je voulais rendre hommage à ma maman, qui en a été victime, et qui s'en est remise, explique Isabelle Mégret. J'ai lancé un appel sur Facebook pour faire le premier calendrier suisse de rondes pour une bonne cause et plein de gens ont adhéré!»

Résultat: un produit professionnel (l'œuvre de Duovisual), glamour et un rien osé, pour lequel onze Romandes ont eu le courage de poser, devant l'objectif de Pedro Neto. Certaines d'entre elles ont été touchées, de près ou de loin, par la maladie.

Pourquoi onze clichés? Car il y a une photo surprise pour le mois de décembre. Des 1500 exemplaires imprimés, une centaine ont déjà été acquis en pré-commande. Décoré d'un ruban rose, voilà un présent beau et solidaire à glisser sous le sapin.

Prix du calendrier: 15 fr. Stand le 13/12 à la Pharmacie de Vernier, le 22/12 à La Praille et le 19/01 à Balexert. Commandes: isabelle@aubonheurdesrondes.ch.

Plus d'infos sur: www.aubonheurdesrondes.ch

Le chiffre: 2 kilos

Tel est le poids moyen que prennent 47% des femmes durant la période des Fêtes de fin d’année, révèle une étude américaine. Le phé­nomène est bien sûr lié à la tradi­tionnelle profusion de nourriture, mais aussi à un certain stress émotionnel. Près de 70% des sondées ont admis se sentir moins motivées à se montrer ­actives durant l’hiver.

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