YarnbombingLes artistes troquent les tags pour des tricots
Les adeptes du «yarnbombing» sont des tagueurs d'un genre nouveau. Pour laisser une trace dans les villes, ils utilisent des tricots en lieu et place de la peinture.
Les adeptes du «yarnbombing» s'appliquent à tricoter des graffitis pour décorer l'environnement urbain. Et ces tricots peuvent prendre les formes les plus diverses, du tronc d'arbre recouvert au bus, en passant par les lampadaires munis de petites boules de laine.
Lancé il y a quelques années aux Etats-Unis, cet art urbain commence à s'exporter en Europe. De nombreux sites et blogs publient des créations d'amateurs du genre.
L'une des œuvres les plus jolies est certainement celle réalisée par Magda Sayeg. L'an dernier, cette dernière a passé une semaine à recouvrir intégralement un bus à Mexico. «Utiliser la rue pour faire de l'art est ma philosophie», a expliqué l'artiste au quotidien Telegraph
Concours organisé
Les amateurs de «yarnbombing» peuvent également participer un concours sur le site internet www.yarnbombing.com. L'enjeu est de faire son entrée dans le livre Yarn Bombing: The Art of Knit Graffiti qui sortira d'ici la fin de l'année.
Le dernier délais pour les candidatures est fixé au 30 mai prochain.