«Facebook n'a pas favorisé Donald Trump»

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Web«Facebook n'a pas favorisé Donald Trump»

Le patron du réseau social Mark Zuckerberg a réaffirmé que les fausses informations diffusées sur sa plateforme n'ont pas influencé l'élection américaine.

Mark Zuckerberg, 32, ans, fondateur et patron de Facebook.

Mark Zuckerberg, 32, ans, fondateur et patron de Facebook.

Reuters/© Adnan Abidi / Reuters

Pointé du doigt pour avoir favorisé l'élection de Donald Trump à la présidence américaine, Facebook a une fois de plus défendu sa position. Après avoir abordé le sujet des fausses informations qui auraient influencé l'élection américaine, lors d'une conférence du site Techcrunch la semaine dernière, Mark Zuckerberg s'est fendu d'un post sur son profil Facebook pour réaffirmer l'idée que son réseau social n'a pas joué de rôle décisif sur le résultat du scrutin.

«Plus de 99% de ce que les gens voient sur Facebook est authentique. Seule une très petite quantité des contenus sont des hoax et de fausses informations», a-t-il écrit. Il ajoute que ces canulars ne sont par ailleurs pas l'apanage d'un seul camp politique. «Il est de ce fait très peu probable que ces hoax aient changé les élections dans un sens ou dans l'autre». «Hillary Clinton appelle à la guerre civile si Trump est élu», «le pape François surprend tout le monde et apporte son soutien à Donald Trump» sont deux exemples de titres fallacieux relevés la semaine dernière par Joshua Benton, directeur du Nieman Journalism Lab de l'université d'Harvard.

La chasse aux hoax

«Ceci dit, nous ne voulons pas de ces canulars sur Facebook», a précisé le patron de la plateforme qui indique vouloir continuer à travailler pour améliorer la lutte contre les hoax. Mais c'est un terrain sur lequel il faut agir «très prudemment», explique Mark Zuckerberg, car la recherche de la vérité est compliquée, selon lui. Il note que certains contenus comportent une base vraie mais omettent des détails, ou certains de ces détails sont faux. D'autres vont à l'encontre de l'opinion de certains utilisateurs qui les signalent alors comme faux, même si le contenu est tout à fait factuel. Et Facebook ne veut pas devenir «un arbitre de la vérité», dit-il.

(man)

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