WebEllo, le réseau social pour dire au revoir à Facebook
Une plateforme de socialisation, opposée au service de Mark Zuckerberg, attire de nouveaux utilisateurs.
Audace, beauté, simplicité et transparence sont les maîtres mots d'Ello. Lancé il y a quelques mois sur invitation uniquement, ce réseau social a gagné en popularité ces derniers jours, avec des demandes d'invitations passées de 4000 à 30'000 par heure. Il a notamment attiré la communauté LGBT à la suite du tollé provoqué par la politique de Facebook interdisant aux drag-queens d'utiliser de faux noms. Ce n'est pas le cas sur Ello: «Nous encourageons les personnes à être ce qu'elles veulent», a expliqué au «Huffington Post» Paul Budnitz, l'un des créateurs. Mais l'anonymat n'est pas synonyme d'excès pour autant: «Nous avons une tolérance zéro pour la haine et le harcèlement.»
Ello est surtout sans publicité. «Vous n'êtes pas un produit», clame son manifeste, qui avertit: «Votre réseau social appartient aux annonceurs» qui achètent les données des utilisateurs pour mieux cibler les publicités, rappelle-t-il.
Reste qu'à l'heure actuelle, il semble difficile qu'Ello supplante le géant Facebook. Les observateurs se demandent d'ailleurs comment il réussira à faire fructifier les 435'000 dollars (414'000 fr.) levés auprès d'investisseurs. Sa volonté de monétiser des fonctionnalités pourrait ne pas suffire.