Le groupe Eluveitie arrêté par la police chinoise

C'est une sale histoire qui s'est jouée à Pékin en fin de semaine dernière. La police a décidé d'appréhender Eluveitie ainsi que des membre de son équipe juste à la fin d'un show. Un fourgon pénitentiaire a emmené les membres du groupe, deux techniciens et l'organisateur du concert au poste. Des tracas liés aux visas seraient la cause de cette arrestation. «On s'est retrouvés dans une pièce toute simple. Là, on nous a interrogés, nous explique Merlin Sutter, le batteur. On a ensuite passé la nuit dans la salle des visites. On nous a autorisés à fumer dans cette pièce.»

Le plus effrayant, selon les musiciens, a été quand ils ont dû approuver des papiers, écrits tout en chinois. «On ne savait pas ce qu'on signait», détaille Sutter. En plus, les griffes des Suisses n'étaient pas suffisantes aux yeux des autorités. L'organisateur du concert a encore dû s'acquitter d'une amende de mille francs. Une fois ce cauchemar terminé, il restait un sentiment bizarre. «Tu sors de scène, tu es heureux d'avoir bien joué. Tu es dans un esprit de fête. L'instant d'après, tu te retrouves en route pour le poste, résume Chrigel Glanzmann, le chanteur. Ça nous a vraiment fait peur. On n'avait aucune idée de la raison de notre arrestation. Et puis, c'était aussi très difficile de communiquer à cause de la barrière de la langue.»

Seul le bassiste, Kay Brem, garde un souvenir positif de l'incident: «Une très jolie policière chinoise s'est occupée de moi!» Est-ce qu'Eluveitie est désormais hors de cause ? Espérons-le.

Seul le bassiste, Kay Brem, garde un souvenir positif de l'incident: «Une très jolie policière chinoise s'est occupée de moi!» Est-ce qu'Eluveitie est désormais hors de cause ? Espérons-le.