«En Ukraine, nous serions déjà mortes»

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Témoignage«En Ukraine, nous serions déjà mortes»

De passage à la rédaction de «20 minutes», trois des fondatrices de Femen livrent leur sentiment sur la crise qui frappe leur pays.

par
David Maccabez

Vidéo: Mediaprofil

Elles s'appellent Oxana Shachko, Sasha Shevchenko et Yana Zhdanova. Depuis 2009, leurs actions coups de poing à travers le monde déchaînent les passions (lire encadré).

De passage en Suisse pour la projection de «Je suis Femen», documentaire-portrait du mouvement réalisé par le Neuchâtelois Alain Margot et projeté au festival nyonnais Visions du réel, les trois ukrainiennes livrent leur vision de la crise politique qui frappe le pays.

De Poutine à l'Europe, personne n'est épargné par les trois Femen. Surtout, elles espèrent que l'Ukraine s'en sortira seule

et que son peuple aura acquis la maturité nécessaire pour apprendre à «contrôler le pouvoir».

La seconde partie de cette interview exclusive, centrée sur le féminisme et les activités de Femen, est à découvrir dimanche matin sur notre site internet.

Lutter contre toutes les discriminations

Femen est né au milieu des années 2000 à Kmelnitski, dans l'Ouest de l'Ukraine. Il prend son envol dès 2008 et particulièrement en 2012 avec l'organisation de l'Euro de football dans le pays. Il proteste alors contre l'ouverture massive de bordels en marge de l'événement. Leur marque de fabrique: des manifestations sauvages en Ukraine et dans le monde, seins nus et le corps maquillé. En 2013, menacées de mort par les services secrets, les fondatrices de Femen fuient vers Paris, où elles résident actuellement.

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