70 000 francs d'amende pour un excès de vitesse en Ferrari

Actualisé

Fribourg70 000 francs d'amende pour un excès de vitesse en Ferrari

Pour avoir roulé l'été dernier au volant de sa Ferrari au double de la vitesse autorisée sur l'A12, un homme vient d'être condamné à une peine salée par la justice fribourgeoise: 150 jours-amende, dont 50 jours-amende fermes, à 1390 francs le jour, soit 69 500 francs.

Par ordonnance pénale prononcée la semaine dernière, ce conducteur français a été reconnu coupable de violation grave des règles de la circulation routière. Le montant du jour-amende a été fixé à 1390 francs sur la base de sa situation financière très confortable, a indiqué mercredi le juge d'instruction Michel Favre dans un communiqué de presse.

Les 100 jours-amendes avec sursis ont été dotés du délai d'épreuve le plus long possible, soit cinq ans. L'amende ferme devra être acquittée dans un délai de 90 jours.

Pour fixer la quotité de la peine, le juge d'instruction a pris en considération la présence d'antécédents en matière d'excès de vitesse ainsi que la culpabilité lourde en rapport avec la faute commise. En effet, l'excès de vitesse reproché figure parmi les plus importants constatés à ce jour par la gendarmerie fribourgeoise.

250 km/h au radar

En été 2008, lors d'un contrôle de vitesse effectué par la police fribourgeoise avec un appareil radar, la Ferrari du Français été enregistrée à 250 km/h. En déduisant la marge de tolérance de 7 km/h, il a commis un dépassement de vitesse de 123 km/h.

Même si les conditions de circulation sont bonnes, un tel comportement met très lourdement en danger la sécurité du trafic et des autres usagers de la route, indique le juge. Et de rappeler, qu'en présence d'un danger quelconque, le conducteur qui respecte la limitation de 120 km/h a besoin de 106,93 mètres pour freiner. En roulant à 243 km/h, la distance d'arrêt s'élève à 360,69 mètres, soit 3,5 fois plus.

Recours encore possible

L'ordonnance pénale n'est pas encore entrée en force, a précisé le juge d'instruction. Le Ministère public et le condamné disposent tous deux d'un délai de 30 jours pour faire opposition et demander la tenue de débats devant un tribunal.

(ats)

Ton opinion