Un officier pelotait les seins de jeunes recrues

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Mains baladeusesUn officier pelotait les seins de jeunes recrues

Un membre de l'armée canadienne à la retraite a été condamné à neuf mois de prison. Sa faute? Avoir examiné manuellement les seins de femmes lors de leur recrutement.

par
Grégoire Corthay
Un technicien médical profitait du recrutement pour peloter des jeunes filles. (afp/dr)

Un technicien médical profitait du recrutement pour peloter des jeunes filles. (afp/dr)

J.K. Wilks a été jugé coupable d'«agression sexuelle» et de d'«abus de confiance par un tribunal militaire le mois dernier à London, une ville canadienne dans la province de l'Ontario, rapporte le «Toronto Sun».

Cet ancien officier marinier de 2e classe, désormais à la retraite, oeuvrait comme technicien médical dans un centre de recrutement de l'armée. Son travail consistait à faire passer un examen médical aux aspirantes militaires. A cette occasion, il leur affirmait qu'un contrôle de la qualité de leurs lolos faisait partie des exigences afin de pouvoir incorporer les Forces canadiennes.

Il la frotte avec son pénis en érection

Suite à ses agissements, quatre femmes ont déposé des plaintes pour avoir été obligées de lui dévoiler leur poitrine, dans des locaux de l'armée à London et à Sarnia entre 2008 et 2009. Une victime a témoigné devant la cour martiale que J. K. Wilks avait été jusqu'à «frotter son pénis en érection contre une de ses jambes».

Une autre plaignante a expliqué qu'elle portait un string le jour de son examen médical «parce qu'elle ne s'attendait pas à devoir se déshabiller». Cette tenue a excitée J.K. Wilks qui l'a invitée à lui montrer ses seins et à se pencher, pour lui permettre de vérifier «la courbure de sa colonne vertébrale».

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