Bloquée par le gel«Ma voiture est à vendre au plus offrant!»
Jean-Christophe est reparti mardi au volant de sa voiture, bloquée par la glace depuis plus d'un mois. Épilogue d'une mésaventure qui l'a rendu célèbre.
Jean-Christophe repart au volant de sa voiture, prisonnière de la glace à Versoix depuis le 3 février.
«C'est amusant tous ces gens qui me reconnaissent et qui veulent être photographiés à mes côtés» s'étonne Jean-Christophe dont la voiture a été prisonnière de la glace sur les quais de Versoix, durant un mois. Cette histoire plutôt cocasse a pris fin mardi après-midi. L'Onésien a pu repartir avec son Audi qui ne semble pas avoir été endommagée, malgré un mois d'immobilisme et l'épaisse couche de glace qui la recouvrait.
Après avoir fait tourner le moteur durant de longues minutes, le technicien dentiste a pu repartir au volant de cette auto désormais célèbre. «Elle est à vendre au plus offrant si ça intéresse quelqu'un!», s'amuse le Genevois.
Symbole de la vague de froid
Sa mésaventure, dévoilée par 20 minutes le 6 février, a finalement fait le tour du monde. La photo de sa voiture figée dans la glace est même devenue le symbole de cette vague de froid. Elle a d'ailleurs été utilisée par le TCS et Audi pour leurs récentes campagnes de publicité. La chaîne de télévision privée allemande RTL s'est rendue à Versoix pour interviewer Jean-Christophe devant sa voiture. L'émission TTC, diffusée le lundi soir sur RTS un, a réalisé un reportage sur cette fameuse auto et son propriétaire. «Au Japon, en Thaïlande et au Brésil, je sais que l'on m'a vu dans divers journaux et sites internet, ajoute le quadragénaire. Je n'aurais jamais pensé qu'une voiture mal garée puisse soulever un tel engouement! Cela n'a pas changé ma vie pour autant.»
Rappel des faits
Tout avait commencé le 3 février. Jean-Christophe sétait rendu à 19h30 en voiture chez des amis pour fêter un anniversaire et lorsquil est sorti peu après minuit, il na pas pu déplacer sa voiture. En effet, comme le vent était tempétueux, les vagues qui sétaient écrasées sur les berges avaient figé tout le paysage, y compris les véhicules qui se trouvaient sur les bords du quai. Cet Onésien avait finalement décidé de rentrer chez lui à pied.