Congrès sur le cancer du poumon

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Congrès sur le cancer du poumon

Un congrès sur le cancer du poumon réunissant 1200 spécialistes du monde entier s'est ouvert mercredi à Genève.

La manifestation, prévue jusqu'à samedi, est la première de cette ampleur à se réunir en Europe, selon les organisateurs.

L'objectif est de faire progresser qualitativement le traitement du cancer du poumon et de contribuer à l'amélioration des conditions de survie du patient, précisent les organisateurs, l'International Association for the Study of Lung Cancer (IASLC) et l'European Society for Medical Oncology (ESMO).

Avec 1,3 million de patients diagnostiqués chaque année, le cancer du poumon est considéré comme l'une des principales causes de décès par cancer en Europe.

Au cours de la dernière décennie, le taux de mortalité du cancer du poumon chez l'homme a globalement diminué, alors que ce même taux a connu chez la femme une croissance régulière liée à l'augmentation du tabagisme féminin.

«Les progrès importants réalisés ces derniers temps nous ont permis de renforcer la prévention contre le cancer, d'améliorer la qualité de vie du patient et de développer des traitements plus efficaces, grâce surtout aux associations thérapeutiques,» a affirmé le professeur Rafael Rosell (Espagne), co-président du Congrès.

De plus en plus complexe

«Mais, dans le même temps, les questions fondamentales deviennent de plus en plus complexes et la difficulté à trouver des réponses n'en est que plus accrue», a-t-il souligné.

«Nous espérons que ce premier congrès européen sur le cancer du poumon nous permettra d'avancer dans notre recherche, tout en contribuant à l'amélioration des soins prodigués au patient grâce à une meilleure communication entre tous les spécialistes impliqués», a ajouté la professeure Françoise Mornex (France), autre co- président.

Les spécialistes discuteront jusqu'à samedi des résultats scientifiques et cliniques les plus récents, ainsi que des questions très controversées comme, entre autres, celle opposant chimiothérapie à chirurgie et radiothérapie, en fonction du stade de la maladie, précise l'ESMO.

Seront abordés également les étapes proprement dites de la maladie, le développement de traitements ciblés, la prise en charge des effets secondaires, le traitement de tumeurs rares du poumon, les techniques d'imagerie, sans oublier la politique en matière de tabac.

(ats)

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