PakistanLes faits sont prescrits, selon la justice genevoise
Suite aux derniers événements survenus au Pakistan, la justice genevoise informe que la procédure pour corruption ouverte contre Benazir Bhutto et son mari a été classée et les faits prescrits.
Quelques dizaines de manifestants ont brûlé un drapeau suisse, mercredi, dans la ville pakistanaise de Multan. Il s'agissait apparemment d'opposants au régime qui protestaient contre l'abandon de l'enquête visant l'actuel président pakistanais, Asif Ali Zardari. Il est soupçonné, ainsi que sa femme Benazir Bhutto, à l'époque Premier ministre, de corruption dans une affaire remontant aux années 1990. L'argent, quelque 60 millions de dollars, aurait transité par la Suisse. Pour rappel, Benazir Bhutto a dirigé le pays de 1984 à 2007 et a été deux fois Premier ministre du Pakistan.
Non-entrée en matière
Suite à une demande du Pakistan formulée en novembre dernier de rouvrir une procédure dirigée contre elle, son mari Asif Ali Zardari et sa mère Nusrat Bhutto, le Ministère public genevois avait décidé de ne pas entrer en matière. La décision avait été prise le 4 février 2013.
Rappel des faits
Le 5 octobre 2007, le président de la république islamique et le Procureur Général avaient retiré toutes les procédures initiées au pakistan ou à l'étranger contre Benazir Bhutto et Asif Ali Zardari. La procédure avait été classée. Dans une lettre rendue publique par Islamabad, mardi, Berne aurait confirmé à la justice pakistanaise que le dossier était définitivement clos.
Faits prescrits
Comme le révèle vendredi le communiqué du pouvoir judicaire genevois, aucun moyen de preuve ou fait nouveau n'est parvenu depuis à sa connaissance. Il précise par ailleurs que les faits remontent à plus de 15 ans et sont désormais prescrits.