GenèveFrontaliers haut-savoyards plus nombreux
Le nombre de pendulaires venus de Haute-Savoie (F) a augmenté de 7,5% en un an et s'élevait à plus de 89'000 en 2016.
Les Annemassiens sont les plus nombreux à venir travailler à Genève, parmi les frontaliers haut-savoyards.
Keystone/Christian BeutlerLa Haute-Savoie (F) comptait 6249 frontaliers de plus en 2016 que l'année précédente. La répartition de la compensation financière genevoise, votée mardi matin par le département français, permet de connaître précisément la localisation de ces travailleurs, indiquait mercredi la «Tribune de Genève». En tout, leur nombre s'élevait cette année à 89'366, soit 7,5% de plus qu'en 2015. Les détenteurs d'un permis frontalier (G) étaient 76'027, tandis que les Suisses et les binationaux installés en Haute-Savoie ont leur nombre s'établir à 13'339.
Un seul frontalier à Chevaline
Sans surprise, c'est la ville d'Annemasse qui compte le plus de pendulaires avec 8141 résidents qui passent la frontière pour travailler. Arrivent ensuite Saint-Julien (4421 frontaliers), Gaillard (3530), Annecy (2976) et Thonon-les-Bains (2351). Dans le département, seuls deux villages ne comptent aucun frontalier, Novel et Le Bouchet. La commune de Chevaline a, quant à elle, enregistré son premier pendulaire en 2016. La localité va toucher 1212 euros grâce à lui, dans le cadre de la rétrocession d'une partie des impôts versés par les frontaliers au Canton. L'enveloppe totale pour la Haute-Savoie s'élevait cette année à près de 199 millions d'euros. Les communes en toucheront 108 millions, dont 9,8 millions pour Annemasse et 5,3 millions pour Saint-Julien.
