Le Conseil d'Etat ferme le Moa Club

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GenèveLe Conseil d'Etat ferme le Moa Club

Sous la pression de la Cour des comptes qui avait relevé l'absence des autorisations nécessaires, l'exécutif a décidé de mettre un terme à l'aventure de l'établissement verniolan.

Didier Tischler
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Didier Tischler

L'avenir du Moa Club a été évoqué mercredi, lors la traditionnelle réunion hebdomadaire du gouvernement genevois. Sans trop de surprise, les sept conseillers d'Etat ont décidé de fermer la discothèque après une demi-douzaine d'années de vie et de succès populaire.

L'information a été dévoilée par Michèle Künzler, la patronne du Département de la mobilité, sur le plateau de l'émission «Genève à Chaud» de la télévision «Léman Bleu». En charge du dossier, son collègue Pierre-François Unger n'a pas désiré commenter cette information.

Satisfaction

«Il appartient maintenant aux élus de trouver un endroit adéquat pour les jeunes», a réagit Eric Stauffer. Le député et président du Mouvement Citoyens Genevois (MCG) s'est réjouit que «le droit ait été respecté». Il avait dénoncé les incohérences administratives du Moa et son parti avait présenté une résolution au Grand Conseil demandant la fermeture immédiate de la discothèque.

Tout tenté

De leur côté, les responsables du Moa étaient injoignables. Sans autorisation d'exploitation pour un dancing et sans bail depuis plus d'un an, l'équipe du Moa Club aura pourtant tout tenté pour régulariser sa situation. En vain.

Le Canton perd ainsi l'un de ses derniers grands lieux de fiesta pour les amateurs de musique électronique. Les modalités de fermeture, elles, ne seront précisées qu'aujourd'hui.

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