Nyon (VD)Malfrat arrêté mais pas de trace du bijou de famille
L'un des braqueurs d'une joaillerie du centre-ville s'est fait pincer après une série de casses. La propriétaire, elle, pleure toujours une pièce unique.
La famille de la bijoutière offre une récompense à quiconque la mettra sur la piste de cette bague en or gris de 18 carats, sertie dune émeraude et de diamants.
Malgré un sérieux palmarès de braqueur, on n'est pas à l'abri d'une erreur de parcours. En janvier, un Lituanien a été arrêté à Bâle, en flagrant délit de cambriolage, ce qui a permis de résoudre une affaire vaudoise. Grâce à son profil ADN, le malfrat a été relié au casse de la bijouterie Luna's, perpétré en novembre 2013 à Nyon. L'homme de 44 ans y avait laissé des traces génétiques.
A l'époque, les victimes avaient vu là un coup d'«amateur». Le suspect avait fait irruption avec deux complices dans le commerce, le visage découvert et sans gants. Ils avaient ligoté la propriétaire et son employée et les avaient tenues en respect avec une arme, le temps de faire main basse sur un grand nombre de pièces et de s'enfuir.
Avant de se faire pincer à Bâle, l'homme a encore eu le temps de dévaliser une bijouterie autrichienne, détaille le premier procureur de La Côte, Jean-Marie Ruede. Les hommes qui l'accompagnaient à Nyon, eux, courent toujours.
Malgré l'arrestation d'un suspect, le fils de la victime déplore que l'important butin, dont le montant n'a pas été dévoilé, n'ait pas encore été retrouvé. Un bijou en particulier fait défaut: un anneau d'or gris serti d'une émeraude et de diamants, que la famille possède de longue date. «Nous avons une affection particulière pour cette pièce, commente Sebastian. S'il en est une que nous souhaitons retrouver, c'est bien celle-là.» Sa mère et lui offrent une récompense «qui en vaut la peine» à quiconque fournirait une information menant à la précieuse pièce.
