France voisineMère de famille tuée au couteau, suspect arrêté
Un jeune homme s'est rendu à la police, après la découverte ce jeudi d'une femme poignardée à mort chez elle, en France voisine. La piste du drame familial est privilégiée.

Le meurtre est survenu dans un appartement situé dans cet ensemble de petits immeubles.
mpoUn homme âgé de 27 ans s'est constitué prisonnier auprès des forces de l'ordre genevoises, ce jeudi matin, quelques heures après une découverte macabre dans un appartement en France voisine, à proximité de la frontière franco-genevoise. Recherché après le meurtre d'une mère de famille à Prévessin-Moëns (Ain), le suspect s'est présenté au poste de police de la gare Cornavin. Il serait parent avec la victime.
Âgée de 37 ans, celle-ci a été tuée de plusieurs coups de couteau. Elle a été retrouvée ce jeudi dans son appartement, situé dans un quartier résidentiel, au Pré de Planche. Son bébé est sain et sauf. Deux autres membres de la famille gisaient sur place, grièvement blessés, indiquent plusieurs médias français. Une femme âgée de 60 ans, touchée à la tête, serait traitée en état d'urgence absolue. Un adolescent de 17 ans aurait été blessé à l'oreille, mais ses jours ne seraient pas en danger. L'enquête en cours privilégierait la piste du drame familial.
Voisins «abasourdis»
En milieu d'après-midi, une partie du quartier était toujours bouclée. La gendarmerie ainsi que la police scientifique sont sur place et empêchent toute personne de franchir le périmètre de sécurité établi autour du pâté de maisons. Interrogés, des voisins se disent «abasourdis» par le drame qui a touché une famille qu'ils avouent peu connaître, mais qui paraissait «très sympathique» et «sans problème». Les habitants affirment que la copropriété est essentiellement occupée par des familles avec enfants. Un homme croisé sur les lieux indique qu'à son retour du travail, vers 5h du matin, «tout était tranquille, il n'y avait personne dans les environs».
Chargé de l'affaire, le procureur de la République du parquet de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode, indique qu'il ne s'exprimera pas avant vendredi. Le Ministère public genevois indique de son côté qu'il attend des autorités françaises une demande d'extradition, «qui devrait intervenir très rapidement, la Suisse n'ayant pas de compétence pour instruire cette affaire».