TPG: le SEV inquiet des suppressions de postes

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GenèveTPG: le SEV inquiet des suppressions de postes

Le Syndicat du personnel des transports (SEV) a fait savoir lundi qu'il ne veut pas que le Conseil d'Etat genevois rabote l'offre des Transports publics genevois (TPG).

Le SEV estime que les mesures d'économies, qui figurent dans le contrat de prestations que le Grand Conseil doit encore ratifier, affecteront notamment le personnel.

La disparition de quelque 100 emplois va dégrader encore davantage les conditions de travail des employés des TPG, fait savoir lundi le SEV. Pour répondre à l'offre du contrat de prestation 2010-2013, les rythmes de travail ont déjà dû être augmentés, les cadences densifiées et les horaires des conducteurs flexibilisés.

Les nouvelles mesures envisagées par le gouvernement porteront à nouveau préjudice aux conducteurs, déplore le SEV. Pour le syndicat, il n'est pas question d'accepter des économies sur le dos du personnel. Le SEV-TPG refuse également le gel des engagements et des indexations salariales.

Pour le SEV, si les propositions du Conseil d'Etat entrent en vigueur, les TPG «seront dans l'impossibilité de répondre aux défis de la région en 2019» lors de la mise en service du CEVA (ligne ferroviaire reliant Annemasse (F) à la gare de Cornavin en passant par les Eaux-Vives). (ats)

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