PologneIvre, il survit à un taux de 13,74 ‰ d'alcool
Un trentenaire polonais a été retrouvé presque mort le 24 juillet dernier, dans un fossé près de Nowa Deba, dans le sud-est du pays. Il a pourtant survécu à ce taux d'alcoolémie invraisemblable.
L'homme a été secouru par une patrouille de police en plein après-midi. Il gisait au bord de la route nationale reliant Nowa Deba à Tarnowska Wola, dans le sud de la Pologne. Ne parvenant pas à entrer en contact avec le jeune homme, les agents ont prévenu les secours, raconte le quotidien «Wiadomosci Gazeta»
Le médecin a alors constaté que le trentenaire et père de deux enfants était en train de mourir. Après un examen approfondi à l'hôpital, il s'est avéré qu'il était ivre et qu'un œdème cérébral avait commencé à se former. Au plus fort de son alcoolisation, les soignants ont enregistré un taux de 13,74 grammes d'alcool par litre de sang. Quasi miraculeusement, l'homme a survécu. Le responsable des secours a confié au quotidien qu'il «avait du mal à le croire» et qu'il se demandait s'il «s'agissait d'un record du monde».
Le corps s'habitue
On peut se demander comment le corps peut supporter une telle quantité d'alcool. Selon les spécialistes, un taux de 5‰ est déjà théoriquement fatal. En avril dernier, un cas similaire avait étonné en France. Un homme, victime d'une agression à Avignon, affichait le taux de 11 g/l. Le site internet de TF1 s'était alors posé la question suivante: comment l'organisme survit-il à 11 grammes d'alcool dans le sang?
Un addictologue avait alors expliqué que dans les cas graves d'alcoolisme, le corps s'accoutume tellement qu'il repousse la limite létale. En précisant que tout le monde, même entraîné, ne peut pas supporter des taux aussi hauts. «Si cet homme a pu survivre avec 11 g/l d'alcool dans le sang, c'est que son organisme, et son foie notamment, avait des prédispositions pour synthétiser les toxines», a déclaré le docteur Alain Morel à la chaîne française.