«Rubygate»: 23 personnes renvoyées en justice

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Frasques Berlusconi«Rubygate»: 23 personnes renvoyées en justice

La danseuse marocaine Karima El-Mahroug, dite Ruby, et 22 autres personnes sont renvoyées en justice.

Le procès de Silvio Berlusconi, soupçonné d'avoir acheté plusieurs témoins de ses soirées débridées, a été reporté au 11 septembre après une brève audience technique. (Lundi 3 juillet 2017)
Silvio Berlusconi sera jugé à partir du 3 juillet pour avoir acheté des témoins des soirées «bunga-bunga». L'ancien chef du gouvernement italien est accusé d'avoir versé plus de 10 millions d'euros entre 2011 et 2015 de cadeaux... (5 avril 2017)
Au total 23 personnes, dont Karima El-Mahroug, dite «Ruby», sont renvoyées en justice dans un procès qui commencera le 11 janvier 2017 à Milan. (mercredi 19 octobre 2016)
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Le procès de Silvio Berlusconi, soupçonné d'avoir acheté plusieurs témoins de ses soirées débridées, a été reporté au 11 septembre après une brève audience technique. (Lundi 3 juillet 2017)

AFP

Parmi les personnes renvoyées en justice, figure la sénatrice Mariarosaria Rossi, membre du parti «Forza Italia» de Silvio Berlusconi. Plusieurs autres jeunes femmes ayant participé aux fêtes organisées dans la résidence de Silvio Berlusconi à Arcore, dans les environs de Milan, seront également sur le banc des accusés. Le procès débutera le 11 janvier à Milan.

Parmi les chefs d'inculpation, figurent entre autres «subornation de témoins» et «faux témoignages» dans le cadre des précédents procès liés aux fameuses soirées «bunga-bunga».

Dans cette affaire, l'ex-président du Conseil est soupçonné d'avoir payé des jeunes femmes, citées dans le procès «Rubygate», pour qu'elles fassent des témoignages qui lui soient favorables. Selon le parquet, Silvio Berlusconi aurait versé 10 millions d'euros (10, 9 millions de francs) entre 2011 et 2015 pour corrompre les témoins, dont sept millions (7,6 millions) à la seule Ruby, 23 ans.

Condamné puis acquitté

Dans l'affaire du «Rubygate», l'ex-Cavaliere, 80 ans, avait été condamné en juin 2013, en première instance, à sept ans de prison et à l'interdiction à vie de mandat public pour prostitution de mineure et abus de pouvoir. Il avait été définitivement acquitté en mars 2015 par une décision de la Cour de cassation italienne.

Le cas de Silvio Berlusconi n'avait pas été abordé lors de la dernière audience pour des raisons de santé. L'ancien chef du gouvernement s'était rendu aux Etats-Unis pour un contrôle à la suite d'une intervention au coeur en juin. Son cas sera examiné lors d'une audience prévue le 15 décembre. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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