Trump ne sera pas un «ogre», dit Nigel Farage

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Présidentielle américaineTrump ne sera pas un «ogre», dit Nigel Farage

Nigel Farage, personnage-clé de la campagne pro-Brexit, revient sur sa rencontre samedi avec Donald Trump.

L'entretien entre Nigel Farage et Donald Trump a duré 50 minutes.

L'entretien entre Nigel Farage et Donald Trump a duré 50 minutes.

photo: Keystone

Donald Trump «ne sera pas l'ogre que certains croient», a estimé lundi Nigel Farage, président intérimaire de l'Ukip, le parti europhobe et anti-immigration britannique, après une rencontre à New York avec le président élu des Etats-Unis.

M. Farage, leader historique de l'Ukip et un des personnages clefs de la campagne en faveur du Brexit, est le premier responsable politique britannique à avoir rencontré M. Trump depuis sa victoire.

Les deux hommes se sont entretenus samedi pendant «50 minutes» à la Trump Tower, explique Nigel Farage dans une tribune publiée dans le journal conservateur The Daily Telegraph. «J'ai été accueilli comme un vieil ami. Nous avons parlé du Brexit, de sa victoire et de la manière dont le monde change. J'ai vu un Trump réfléchi et attentif», écrit M. Farage.

«Je pense que Trump président ne sera pas l'ogre que certains croient. En fait, je crois en sa capacité à devenir un grand président», poursuit-il, assurant que le milliardaire controversé avait des «choses gentilles à dire à propos de la manière dont Obama et Hillary l'ont traité».

Nouvelle relation pour les USA et le Royaume-Uni

Nigel Farage estime que l'élection de Donald Trump constitue «une fantastique opportunité de redessiner» la relation entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, à l'heure où les Britanniques préparent leur sortie de l'Union européenne.

«Ce ne serait pas seulement positif pour notre économie, mais renforcerait également significativement notre position pour négocier avec Bruxelles», souligne le chef de l'Ukip, qui se propose de jouer les intermédiaires entre Londres et Washington.

Nigel Farage note néanmoins «des réticences à surmonter» du côté américain, en raison de la présence au sein de l'exécutif britannique de responsables qui ont été «si implacablement négatifs envers Donald».

Mais la perspective de voir Nigel Farage jouer les ambassadeurs créait des remous au sein des conservateurs de la Première ministre Theresa May, dont les services ont exclu à ce stade de lui donner un rôle.

«Si M. Farage est l'une des personnes qui peut encourager cette relation (avec les Etats-Unis), eh bien qu'il en soit ainsi», a déclaré sur la BBC Jonathan Marland, un ancien sous-secrétaire d'Etat tory. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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