Une «solution européenne» plutôt qu'un recours au FMI

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GrèceUne «solution européenne» plutôt qu'un recours au FMI

La Grèce souhaite trouver une «solution européenne» à ses difficultés financières et n'envisage pas pour l'instant de recours au Fonds monétaire international (FMI).

«Nous voulons une solution européenne, nous ne voulons pas choisir le FMI», a déclaré M. Papandreou à l'issue d'un entretien d'une heure avec son homologue français à l'Elysée.

«La solution européenne jusqu'à hier ou avant-hier restait très théorique. Après les différentes rencontres que j'ai eues cette semaine (...) j'ai entendu que la volonté politique existait, et pas seulement de la part du président Sarkozy», a-t-il poursuivi.

«Notre pays a pris des mesures plus importantes et supplémentaires par rapports à ce que les spécialistes (...) avaient préconisé (...) nous voulons donc pouvoir emprunter comme tout autre pays de la zone euro avec un taux qui est similaire, peut-être pas identique, mais comparable», a ajouté le chef du gouvernement grec.

«Des solutions existent pour éventuellement faire face à un problème si notre pays avait besoin d'emprunter», a également indiqué M. Papandreou, évoquant à son tour une «initiative contre la spéculation».

Les Etats de la zone euro respecteront «si nécessaire» leurs engagements vis-à-vis de la situation financière de la Grèce, a assuré de son côté Nicolas Sarkozy.

Le président français, qui s'était entretenu pendant quarante- cinq minutes avec la chancelière allemande Angela Merkel avant de recevoir M. Papandreou, a assuré que les pays de la zone euro travaillaient «sur un certain nombre de mesures précises» de soutien, mais s'est refusé à les préciser.

(ats)

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