Le «mécène» de Fillon avoue pour les costumes

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FranceLe «mécène» de Fillon avoue pour les costumes

On connaît désormais le généreux donateur du candidat à la présidentielle: il s'agit de l'avocat Robert Bourgi.

Marine Le Pen a appelé vendredi les électeurs de la gauche radicale à «faire barrage» à son rival centriste Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle en France. (Vendredi 28 avril 2017)
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Marine Le Pen a appelé vendredi les électeurs de la gauche radicale à «faire barrage» à son rival centriste Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle en France. (Vendredi 28 avril 2017)

AFP

Les enquêteurs ont déterminé qui est le mystérieux «mécène» de François Fillon. Selon une information du Monde, confirmée vendredi après-midi à BFMTV, c'est l'avocat parisien Robert Bourgi, connu pour ses liens avec plusieurs dirigeants africains, qui aurait offert deux costumes chez Arnys, d'une valeur de 13'000 euros, au candidat de la droite à la présidentielle.

A la chaîne de télévision française, Robert Bourgi a expliqué qu'il s'agissait d'un «cadeau», et qu'il n'attendait «rien en retour». Le Monde précise lui que les enquêteurs disposent des documents attestant que c'est bien Robert Bourgi qui a commandé les costumes sur mesure, le 7 décembre, soit neuf jours après la victoire de François Fillon à la primaire. Un chèque de 13'000 euros aurait été fait le 20 février dernier, au nom de la banque Monte Paschi.

Ce cadeau a été effectué sans «conflit d'intérêt ni trafic d'influence», a assuré Me Robert Bourgi, avocat d'affaires franco-libanais, dans une déclaration envoyée à l'AFP. «On ne m'a jamais vu à son siège de campagne comme à ses meetings», a souligné celui qui fut notamment conseiller officieux de l'ancien président Nicolas Sarkozy (2007-2012) pour l'Afrique.

Aux deux costumes offerts en février s'ajouteraient, selon le Journal du dimanche, près de 35'500 euros réglés en liquide chez ce même tailleur, soit près de 48'500 euros au total depuis 2012. Ce point est contesté par l'entourage de François Fillon, qui affirme que le tailleur n'aurait «jamais» accepté une telle somme en liquide. (nxp/ats/afp)

(NewsXpress)

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