Marche pour «la justice climatique» à Marrakech

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COP22Marche pour «la justice climatique» à Marrakech

Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche pour réclamer plus de «justice climatique» aux Etats.

Des membres des délégations s'offrent un moment de répit à Marrakech (Maroc), le 18 novembre 2016. La COP22 a adopté un programme jusqu'en 2018 pour appliquer l'accord de Paris. (Samedi 19 novembre 2016).
Les négociateurs bouclent vendredi la conférence sur le climat dans un contexte d'inquiétude liée à l'élection de Donald Trump. (Vendredi 18 novembre 2016)
Lors de la 22e conférence de la COP22, Doris Leuthard a plaidé jeudi pour une mise en oeuvre déterminée de l'accord de Paris. La conseillère fédérale a en outre mené des entretiens bilatéraux. (Marrakech, 17 novembre 2016)
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Des membres des délégations s'offrent un moment de répit à Marrakech (Maroc), le 18 novembre 2016. La COP22 a adopté un programme jusqu'en 2018 pour appliquer l'accord de Paris. (Samedi 19 novembre 2016).

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Plusieurs milliers de personnes, membres d'associations marocaines et étrangères, ont défilé dimanche à Marrakech. Ils réclament plus de «justice climatique» aux Etats réunis pour la conférence climat de l'ONU (COP22).

«C'est une marche internationale pour tous les peuples qui souffrent du réchauffement climatique et qui n'en sont pas responsables», a déclaré à l'AFP Mohamed Leghtas de la coalition marocaine pour la justice climatique. La coalition regroupe des associations environnementales, de défense des droits de l'homme et des syndicats.

«Le changement climatique est une triple injustice: du Nord envers le Sud, des générations actuelles envers les futures et d'une minorité qui s'enrichit avec les énergies fossiles envers les pauvres qui paient les pots cassés», a poursuivi le militant.

Des Indiens du Pérou, des membres d'associations berbères, des représentants d'associations africaines notamment avaient pris place en tête du cortège qui a parcouru la ville.

«1,5°C pour rester vivant», indiquait une pancarte en référence à une hausse de la température mondiale qui limiterait fortement les impacts du réchauffement, mais qui sera quasiment impossible à respecter. «Le climat ou la mort, nous vaincrons», avait inscrit un autre manifestant sur une petite banderole.

Espoir

«Nous sommes ici pour demander à être respectés et pour exiger du monde des réductions d'émissions de gaz à effet de serre», responsables du réchauffement, a déclaré Antolin Huascar, membre de la Confédération nationale agricole du Pérou.

Pour Marcellin Zoungrana, originaire du Burkina Faso résidant au Maroc, «chacun doit apporter sa contribution pour limiter les dégâts sur l'environnement». «L'accord de Paris a donné de l'espoir et maintenant il doit être ratifié par tous et respecté», a confié le jeune Burkinabé.

Khadija Riadi, une militante marocaine des droits de l'Homme, a pris la parole à la fin de la manifestation. «S'il n'y a pas de respect des droits de l'Homme, il n'y a pas de justice climatique», a-t-elle affirmé. «Les peuples doivent lutter pour leurs droits et ne pas compter sur les gouvernements qui sont sous la pression des multinationales», a-t-elle ajouté.

Mise en oeuvre

Plus de 190 pays sont réunis du 7 au 18 novembre à Marrakech pour discuter de la mise en oeuvre de l'accord scellé l'an dernier à Paris. Ce dernier engage l'ensemble de la communauté internationale dans la lutte contre les dérèglements climatiques. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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