Brigitte, «Madame» plutôt que «première dame»

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FranceBrigitte, «Madame» plutôt que «première dame»

La femme du président Emmanuel Macron n'obtiendra vraisemblablement pas le statut officiel de première dame. Vidéo.

Catherine Cochard
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Catherine Cochard

Le président français Emmanuel Macron avait promis un statut officiel pour son épouse. Il pourrait bien devoir revenir sur sa promesse.

En récoltant près de 200'000 soutiens, une pétition lancée sur change.org aura eu raison des rêves de première dame de Brigitte Macron. «Il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'État puisse obtenir un budget sur les fonds publics», explique Thierry Paul Valette, l'initiateur de la pétition.

«Brigitte Macron dispose à l'heure actuelle d'une équipe de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant. (...) Dans une période de moralisation de la vie politique française, au moment du vote d'un décret interdisant aux députés d'employer un membre de leur famille, nous ne pouvons cautionner cela.»

450'000 euros par an

Même sans statut officiel, les premières dames représentent un coût pour les finances publiques. En France en 2014, selon les évaluations de la Cour des comptes, le dispositif s'élevait à 450'000 euros par an.

Si on note clairement une émancipation de la «première dame», le concept tend à entretenir une répartition conservatrice des tâches entre l'homme et la femme.

Le rôle des conjointes des présidents varie selon leur personnalité, l'époque et le pays. Les unes préfèrent rester discrètes. Les autres s'investissent. Aux-Etats-Unis, le poste de première dame est institutionnalisé. Douze personnes se tiennent au service de la «Flotus» (First Lady of the United States). Elle dispose de deux canaux de communication officiels, un site et un compte twitter.

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