Chute d'une cabine d'un téléphérique à Brest

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FranceChute d'une cabine d'un téléphérique à Brest

Conçue par une société st-galloise, l'installation est tombée de plusieurs mètres lors d'une opération de maintenance, jeudi. L'incident n'a pas fait de blessé.

L'incident s'est produit alors que l'installation subissait une opération de maintenance, un an après sa mise en service.

L'incident s'est produit alors que l'installation subissait une opération de maintenance, un an après sa mise en service.

AFP

L'une des cabines du téléphérique de Brest (Finistère) a fait une chute de plusieurs mètres de haut lors d'une opération de manutention, sans faire de blessés, a annoncé jeudi Kéolis Brest, l'exploitant du réseau de transports en commun de l'agglomération. L'installation a été conçue par la société st-galloise BMF Group.

«Cette nuit, lors des travaux de maintenance annuelle réalisés par le constructeur BMF, une cabine du téléphérique de Brest a été détériorée lors d'une opération de manutention», a indiqué Kéolis Brest dans un bref communiqué.

L'opération avait été confiée par l'exploitant au groupe Bartholet Maschinenbau Flums (BMF Group), une entreprise de Flums (SG) spécialisée dans les remontées mécaniques et les parcs d'attraction. «Le téléphérique ne sera pas ouvert au public ce jeudi 10 août pour analyser les conséquences de cet incident», a ajouté l'exploitant.

Pas de blessés

Contacté, l'un des responsables de Kéolis Brest, Cyril Mascé, a expliqué que la cabine était «hors d'usage» après avoir «heurté le sol violemment», au niveau de la station des Capucins, alors qu'elle devait être descendue de son support pour une opération de maintenance.

Cyril Mascé a précisé que la chute de l'habitacle, de plusieurs mètres de haut, n'avait pas fait de blessés. «Vu ce qui s'est passé cette nuit, nous avons suspendu l'exploitation le temps que le constructeur fasse les analyses nécessaires et qu'il nous dise ce qui s'est passé», a-t-il ajouté.

Première dans l'Hexagone

Le téléphérique de Brest subissait depuis le 7 août sa première maintenance annuelle. L'opération devait durer jusqu'au 18 août. Pendant cette période, le téléphérique devait être arrêté totalement ou bien voir une seule de ses cabines fonctionner.

Mis en service le 19 novembre dernier en présence de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, le téléphérique de Brest est le premier en zone urbaine de l'Hexagone.

Dès son lancement, l'appareil a connu des déboires, en raison d'une coupure d'électricité. Le dispositif a ensuite subi une série d'incidents comme l'ouverture intempestive des portes de l'une des cabines alors qu'elle se trouvait à une cinquantaines de mètres au-dessus du sol avec un technicien à bord.

Entièrement automatisé, le dispositif, d'un coût de 19 millions d'euros (plus de 21 millions de francs), est doté de deux nacelles pouvant embarquer chacune jusqu'à 60 passagers pour un trajet de 420 m réalisé en moins de trois minutes au-dessus de la Penfeld, la rivière qui sépare la ville en deux. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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