Six interpellations lundi, dont une policière

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Attentat de MagnanvilleSix interpellations lundi, dont une policière

L'enquête se poursuit après l'assassinat au nom de l'EI d'un couple dans son pavillon de banlieue parisienne en 2016. Une policière a entre autres été arrêtée.

Deux personnes ont été placées en garde à vue mardi matin. L'enquête doit déterminer s'ils ont pu renseigner le tueur Larossi Abballa sur ses futures victimes. (12 février 2019)
Six personnes, dont une policière et sa fille «radicalisée», ont été placées en garde à vue. Lundi 9 avril 2018)
Un maire lors de l'hommage à Mantes-la-Jolie. (Mardi 21 juin 2016)
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Deux personnes ont été placées en garde à vue mardi matin. L'enquête doit déterminer s'ils ont pu renseigner le tueur Larossi Abballa sur ses futures victimes. (12 février 2019)

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Six personnes, dont une policière et sa fille «radicalisée», ont été placées en garde à vue lundi dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'un policier et de sa compagne par un djihadiste, en 2016, à Magnanville en région parisienne, a-t-on appris de sources concordantes.

Ces trois femmes et trois hommes ont été interpellés par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire qui cherchent à comprendre pourquoi le meurtrier, Larossi A., a ciblé ce couple de fonctionnaires dans leur pavillon de Magnanville, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris, en juin 2016.

Parmi ces personnes figurent une ex-déléguée d'un syndicat de police et des membres de son entourage, dont sa fille «radicalisée», a précisé une source proche dossier. Selon d'autres sources proches du dossier, la policière n'est pas à ce stade directement mise en cause.

Tués sous les yeux de leur fils

Le 13 juin 2016, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant adjoint du commissariat des Mureaux (Yvelines, région parisienne) et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif d'un commissariat voisin, avaient été assassinés chez eux à coups de couteau par Larossi A., sous les yeux de leur fils de 3 ans et demi. Le meurtrier, tué dans l'assaut des forces de l'ordre, avait revendiqué son acte au nom du groupe État islamique (EI) en direct sur les réseaux sociaux.

Deux hommes condamnés en 2013 aux côtés d'A. dans une filière afghano-pakistanaise de recrutement au jihad avaient rapidement été inculpés. Charaf Din A., 31 ans et Saad R., 28 ans, sont soupçonnés d'avoir apporté un soutien logistique à A..

L'enquête a connu un rebondissement en décembre lorsque le petit frère de Charaf Din A., Mohamed, 24 ans, a été inculpé pour «complicité d'assassinats terroristes» après la découverte de son ADN sur les lieux du crime. Mohamed A.est actuellement en détention provisoire. Les deux autres ont été relâchés sous contrôle judiciaire, les enquêteurs ne retenant pas leur complicité directe dans l'attaque. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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