La Slovaquie porte plainte contre les quotas

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Crise des migrantsLa Slovaquie porte plainte contre les quotas

Bratislava a officiellement porté plainte contre le Conseil de l'Union européenne auprès de la Cour de justice à Luxembourg.

12.08 La «Jungle» de Calais, où affluent régulièrement des migrants espérant passer en Angleterre, accueille aujourd'hui plus de 9000 personnes, soit 2000 de plus qu'en juillet.
Parmi ces 9106 personnes recensées dans les différentes zones du bidonville par les associations l'Auberge des Migrants et Help Refugees, on compte 865 mineurs, dont 676 non accompagnés, ont précisé vendredi deux ONG actives dans le bidonville.
24.07.2016 L'île grecque de Lesbos se trouve vidée de ses touristes alors que plus de 800'000 réfugiés sont passés par là en 2015.
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12.08 La «Jungle» de Calais, où affluent régulièrement des migrants espérant passer en Angleterre, accueille aujourd'hui plus de 9000 personnes, soit 2000 de plus qu'en juillet.

AFP/Philippe Huguen

La Slovaquie a porté plainte mercredi devant la Cour de justice de l'Union européenne (UE) contre les quotas de migrants adoptés en septembre par l'UE, a annoncé le Premier ministre Robert Fico. Le quota prévu pour la Slovaquie est de près de 2300 personnes.

La Slovaquie, de même que la République tchèque, la Hongrie et la Roumanie, est hostile au projet européen consistant à répartir par un système de quotas contraignants quelque 120'000 réfugiés et migrants arrivés en Italie et en Grèce, dont de nombreux réfugiés fuyant des conflits armés.

Bratislava compte accueillir uniquement, à titre volontaire, vingt-cinq familles, soit au total 149 réfugiés chrétiens d'Irak, attendus prochainement, avait indiqué lundi le ministre de l'Intérieur Robert Kalinak.

Décision «contradictoire»

«La décision (sur les quotas) a été adoptée à la majorité des voix, en dépit de l'opposition de certains pays membres», a expliqué mercredi Robert Fico. «Nous demandons que la Cour l'annule, la déclare invalide et oblige le Conseil à payer les frais judiciaires», a-t-il poursuivi.

«Nous maintenons que cette décision prise par le conseil des ministres de l'Intérieur était en contradiction avec une décision du Conseil européen qui avait dit clairement qu'aucun quota obligatoire ne serait adopté», a ajouté Robert Fico.

«Nous considérons aussi que ce cas représente une atteinte aux droits des Parlements nationaux et du Parlement européen», a-t-il dit encore. Il a observé par ailleurs qu'à son avis, la décision des ministres aurait dû être prise à l'unanimité et non à la majorité des voix. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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