Massacre à «Charlie Hebdo»Merkel, Davutoglu et Lavrov présents dimanche
Ahmet Davutoglu, le premier ministre turc, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, et Angela Merkel se joindront à la marche de soutien dimanche à Paris.
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu participera à la manifestation de dimanche à Paris contre le terrorisme, organisée après l'attaque contre Charlie Hebdo, a indiqué l'agence Anatolie.
«Le premier ministre Ahmet Davutoglu participera à Paris à la manifestation pour marquer sa solidarité avec le peuple français», a indiqué Anatolie. M. Davutoglu entend manifester aux côtés de la chancelière allemande Angela Merkel et du Premier ministre britannique David Cameron.
Chef de diplomatie russe présent
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov participera dimanche à la «marche républicaine» organisée après les attaques contre Charlie Hebdo et un supermarché casher, pour exprimer sa «solidarité et son soutien à la guerre contre le terrorisme».
«Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dirigera la délégation russe», a annoncé le ministère dans un communiqué.
Solidarité et soutien
Le porte-parole de M. Lavrov, Alexander Loukachevitch, a précisé plus tôt que la délégation se rendrait à Paris pour exprimer «sa solidarité et son soutien à la guerre contre le terrorisme».
Le président russe Vladimir Poutine avait dénoncé le «terrorisme sous tous ses formes» après l'attentat contre Charlie Hebdo.
Au total, 17 personnes ont été tuées en trois jours par trois jihadistes: douze personnes dans l'attaque contre Charlie Hebdo et une policière tuée par balles près de Paris mercredi, et quatre personnes dans une fusillade, suivie d'une prise d'otages, dans un supermarché casher de la capitale.
(afp)
Le Hamas dénonce
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a condamné samedi l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo qui a fait 12 morts à Paris, dans un communiqué publié pour l'occasion en français. Le Hamas «condamne les agressions contre le magazine Charlie Hebdo et insiste sur le fait que la différence d'opinions et de pensées ne saurait justifier le meurtre».
Le mouvement répond en outre aux accusations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a récemment affirmé que la France, Israël et les «pays civilisés» faisaient face à la même menace. «Ces terroristes abattent des journalistes à Paris, ils (...) lancent des roquettes sur des civils depuis Gaza», avait assuré M. Netanyahu, qui associe depuis des mois le Hamas aux mouvements jihadistes les plus radicaux, notamment l'organisation Etat islamique qui sévit en Irak et en Syrie.