Perquisitions dans plusieurs villes de France

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Attentats à ParisPerquisitions dans plusieurs villes de France

Dans le cadre de l'état d'urgence des perquisitions ont eu lieu en France, à Toulouse et à Grenoble.

23.06 Selon Le Soir, Salah Abdeslam a été retenu pendant 30 minutes par des gendarmes français, le 14 novembre. Ils n'avaient pas reçu d'informations concernant sa radicalisation.
16.06 Un lycéen de 17 ans raconte à BFM TV sa rencontre avec Salah Abdeslam, avec qui il a passé une partie de la nuit qui a suivi les attentats du 13 novembre 2015.
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A Toulouse, au moins trois personnes ont été placées en garde à vue, après une perquisition conduite dans le cadre de l'état d'urgence, dans la nuit de dimanche à lundi, dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah, a-t-on appris auprès du parquet.

Cette opération de prévention s'inscrit dans le cadre de la lutte antiterroriste et non pas dans celui de l'enquête sur les attentats de Paris. Elle s'est déroulée en plusieurs lieux de La Reynerie, dans le quartier toulousain du Mirail, où a vécu l'islamiste Mohamed Merah.

A Grenoble, «apologie publique d'un acte terroriste»

Par ailleurs, à Grenoble, une procédure pour «apologie publique d'un acte terroriste» a été ouverte samedi à l'encontre d'un homme de 23 ans, après la publication sur les réseaux sociaux d'une photo laissant entendre qu'il pouvait être impliqué dans les attentats de Paris, selon le parquet.

Diffusée dans la nuit de vendredi à samedi peu après les attaques, cette photographie, jugée «troublante», montrait l'homme «grimé en djihadiste, » avec ce commentaire: «Lorsque vous verrez cette photo sur BFM, il sera trop tard».

L'homme s'est présenté à la police

Ce jeune homme s'est spontanément présenté à la police samedi matin et a été placé en garde à vue. Une procédure en flagrance pour «apologie publique d'un acte terroriste, commise au moyen d'un service de communication au public en ligne», a été ouverte par le parquet de Grenoble pour procéder à des vérifications.

«C'est la coïncidence de la mise en ligne de cette photographie et de son commentaire avec les attentats, leur proximité immédiate, mais également l'apparence de cet homme qui a motivé l'ouverture de cette enquête», a précisé le parquet en confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Selon le quotidien, une perquisition a eu lieu chez le jeune homme et son matériel informatique a été saisi. «Aucun lien n'est envisagé en l'état (avec les attentats, ndlr). Nous devons notamment déterminer si c'est bien l'homme présent sur la photographie qui l'a postée sur les réseaux sociaux», a souligné le parquet.

A Toulouse, une arme et du cannabis

A Toulouse, la «perquisition administrative» a été menée sous la direction du préfet, en application de l'état d'urgence décrété au niveau national par le président François Hollande après les attentats à Paris vendredi soir, a-t-on précisé de même source.

La perquisition a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme et du cannabis, conduisant à l'interpellation et le placement en garde à vue «de trois ou quatre personnes», a précisé cette source au parquet de Toulouse.

En mars 2012, Mohamed Merah avait tué sept personnes au nom du jihad à Toulouse et Montauban: trois militaires ainsi qu'un professeur et trois jeunes élèves d'une école juive.

Plusieurs perquisitions de ce type en France

Plusieurs perquisitions de ce type ont été menées en France et dans l'agglomération toulousaine depuis les attentats, a ajouté la source à l'AFP.

Les résultats d'une perquisition dimanche soir à Bobigny (Seine-Saint-Denis) n'ont pas été communiqués dans l'immédiat.

Après les attentats qui ont fait 129 morts, selon un bilan encore provisoire, un appel à témoin pour tenter de trouver un homme de 26 ans a été lancé par les autorités françaises, la justice belge diffusant de son côté un mandat d'arrêt international. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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