Dentiste, flambeur, ex-UDC et... mauvais gestionnaire

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SionDentiste, flambeur, ex-UDC et... mauvais gestionnaire

La justice valaisanne jugeait mardi le fondateur d'un réseau de cliniques dentaires à bas coût. Il a notamment mené deux sociétés à la faillite.

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Les soins dentaires low cost sont un business qui peut s'avérer juteux, pour autant que la gestion se fasse dans les règles de l'art et sans vouloir aller trop vite. Deux principes que l'ancien vice-président de l'UDC du Valais romand – il a démissionné en 2008 – n'a apparemment pas suivis, puisqu'il s'est retrouvé devant le Tribunal de Sion mardi, accusé d'abus de confiance, de gestion déloyale, de gestion fautive et d'avoir violé différentes lois sur les assurances sociales pour des montants importants.

En prenant «de grandes libertés avec la loi, ainsi qu'avec une gestion saine et responsable», selon le procureur Olivier Elsig, celui qui possédait le groupe médico-dentaire Sdent a mené deux sociétés à la faillite en 2009 et 2011, révèle «Le Nouvelliste». Des salaires exagérés – il s'est versé 190'000 francs en onze mois en 2009 – et plus d'un demi-million de sponsoring en deux ans sont notamment évoqués par le Ministère public.

Le procureur a requis 11 mois avec sursis contre le dentiste. Selon la défense, «il n'y a pas eu de volonté d'enrichissement personnel», rapporte le quotidien valaisan. Le verdict est attendu prochainement. Ce qui reste de Sdent, qui comptait presque 200 employés dans plusieurs cliniques de Suisse romande, a été repris par un autre groupe.

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