Météo hivernaleSortez les écharpes, l'hiver sera sibérien!
Du froid et beaucoup de neige. c'est ce que pronostique un météorologue allemand, Dominik Jung. L'or blanc devrait être abondant en janvier et février dans les régions alpines.
L'hiver a fait son entrée en scène dans la nuit de dimanche à lundi dans les Alpes. Dans les Grisons, la neige est tombée en abondance et les records pour septembre ont été battus dans plusieurs endroits. St-Moritz s'est réveillé sous un manteau blanc de 45 centimètres.
A Inner Glas, non loin du Safiental, ce sont 41 centimètres de poudre qui sont tombés durant la nuit, indique lundi MeteoSuisse. L'offensive hivernale est due à un front froid qui a repoussé la limite des chutes de neige jusqu'à 800 mètres par moments.
Ces conditions météo ne sont qu'un avant-goût de l'hiver à venir. Selon Dominik Jung, météorologue diplômé du site internet allemand wetter.net, la saison s'annonce froide. Il prévoit pour la Suisse un hiver avec des températures bien au dessous des moyennes, avec de grandes quantités de neige. En résumé: «Plus de froid, plus de glace et plus de neige», prédit le météorologue.
Ces prévisions devraient se concrétiser de décembre à février avec d'énormes quantités de neige. Rien à voir avec ce qui s'était passé l'an dernier. La neige avait été rare et elle avait fondu en début d'année déjà. Dominik Jung se veut optimiste: «Cette année, toutes les conditions pour un hiver de rêve sont réunies dans les régions qui sont dévolues aux plaisirs du ski et de la neige.» Ces bonnes nouvelles pour les amateurs de glisse doivent toutefois être prises avec des pincettes, tant les prévisions à long terme sont souvent peu fiables.
Trafic perturbé
Lundi, la neige n'a pas été sans provoquer des perturbations du trafic routier sur les cols alpins. Le San-Bernardino, le col de la Flüela et le Nufenen sont fermés, indique ViaSuisse. Le Gothard, le Lukmanier et l'Oberalp sont eux recouverts de neige.
L'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches appelle lui les alpinistes, les chasseurs et les randonneurs à la prudence, en particulier sur les pentes abruptes. En dessous de 3000 mètres d'altitude, la neige tombée risque de fondre en raison de la chaleur du sol, augmentant le risque d'avalanches. (20 minutes/ats)
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