Non à des limites trop sévères de rayonnement

Actualisé

TélécommunicationsNon à des limites trop sévères de rayonnement

Le patron de Swisscom Urs Schaeppi estime que le refus du Parlement d'assouplir les valeurs limites contre le rayonnement non ionisant des antennes menace l'introduction de la 5G.

Le directeur général de Swisscom Urs Schaeppi.

Le directeur général de Swisscom Urs Schaeppi.

Keystone

Le refus du Parlement d'assouplir les valeurs limites légales contre le rayonnement non ionisant des antennes met en danger l'introduction de la prochaine génération mobile 5G. «Cela pose un important problème», a déclaré le directeur général de Swisscom Urs Schaeppi.

Au vu du doublement annuel des volumes de données, la génération actuelle 4G (également appelée LTE), arrive en effet au bout de ses possibilités. Dans quelques années, Swisscom doit donc introduire la nouvelle technologie 5G. «Avec les limites actuelles, cela va être extrêmement difficile, voire impossible», a déclaré Urs Schaeppi dans une interview accordée à la SonntagsZeitung.

Le nouveau réseau 5G a notamment besoin de plus d'antennes. «Chaque année, nous mettons en fonction quelque 300 nouvelles antennes, ou nous adaptons celles existantes. Nous allons poursuivre cette expansion», explique Urs Schaeppi.

Malgré le scepticisme d'une large partie de la population envers les antennes de téléphonie mobile, Swisscom parvient tout de même à développer son réseau. «Le processus va juste devenir encore plus fastidieux», estime le patron de Swisscom.

En comparaison internationale, la Suisse se retrouve ainsi à la traîne en matière de desserte mobile, ajoute encore M. Schaeppi. La Confédération impose des normes dix fois plus sévères pour les antennes de téléphonie mobile que dans l'Union européenne (UE). (nxp/ats)

(NewsXpress)

Ton opinion