Legs pour la bonne cause

Actualisé

DonsLegs pour la bonne cause

De plus en plus de Suisses font figurer des œuvres de bienfaisance dans leur testament.

Sophie Pieren
par
Sophie Pieren
La campagne lancée par Myhappyend semble avoir porté ses fruits.

La campagne lancée par Myhappyend semble avoir porté ses fruits.

myhappyend

Les organisations d'utilité publique ont le sourire: jamais les Suisses n'avaient été si nombreux à penser à faire le bien après leur mort. En 2016, les quelque 500 œuvres de bienfaisance titulaires du label de qualité Zewo ont ainsi collecté 170 millions de francs provenant d'héritages. Ce chiffre est en constante augmentation depuis dix ans; il n'était que de 110 millions en 2007.

Plusieurs raisons expliquent cette hausse. La principale est l'augmentation générale du volume des successions dans notre pays. Selon les estimations, il aurait doublé en vingt ans, pour atteindre 63 milliards de francs en 2015. « Le volume de la fortune des personnes arrivant en fin de vie a considérablement augmenté depuis l'après-guerre», explique dans «Blick» George von Schnurbein, directeur du Centre d'études de la philanthropie en Suisse à l'Université de Bâle.

De leur côté, les associations et fondations d'utilité publique ont aussi contribué à éveiller l'intérêt de la population. Il y a huit ans, plusieurs d'entre elles ont fondé l'association MyHappyEnd, dont l'objectif est de promouvoir auprès du grand public la possibilité de léguer une partie de sa succession aux organisations de bienfaisance.

Spots télé et pubs semblent porter leur fruit: à l'heure actuelle, un testament sur onze mentionne une œuvre caritative, selon les chiffres de Swissfundraising.

Ton opinion