A 24 ans, il ouvre un sex-shop pour sortir de l'AI

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BerneA 24 ans, il ouvre un sex-shop pour sortir de l'AI

Michel Abegg est malvoyant et perçoit des rentes AI. Afin de ne plus dépendre de l'Etat, le jeune homme de 24 ans a ouvert son propre sex-shop à Berne.

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20 Minuten/ofu
Michel Abegg souhaite enfin travailler en tant qu'indépendant.

Michel Abegg souhaite enfin travailler en tant qu'indépendant.

«Je n'ai plus jamais envie de me faire entretenir par l'Etat et empocher des rentes AI», explique Michel Abegg. Le jeune homme de 24 ans a décidé de travailler en tant qu'indépendant parce qu'il n'a aucune chance de trouver un emploi sur le marché du travail en raison de ses graves problèmes oculaires. Il vient ainsi d'ouvrir, en décembre dernier, son propre sex-shop à Berne, appelé Die2, écrit la «Berner Zeitung».

«Nous proposons une grande gamme de produits qui va des articles de fisting aux poupées gonflables», précise Michel Abegg qui ajoute qu'il peut également commander des articles particuliers sur demande. «Mes clients sont rois!» Pour l'instant, note cependant le jeune homme, la concurrence est assez ardue: «J'accueille entre un et deux clients par jour qui achètent quelque chose chez moi. Mais j'espère pouvoir en vivre un jour pour ne plus être dépendant des rentes AI.»

Interrogé par nos collègues alémaniques de «20 Minuten», Michel Abegg explique qu'il ne se laisse pas abattre par ses précédentes défaites. Il avait ainsi ouvert un magasin en ligne, spécialisé dans les articles érotiques pour homosexuels. Mais l'affaire n'avait pas rapporté le succès escompté parce que de nombreux clients rechignaient à payer leurs achats.

Le député au Grand conseil bernois, Thomas Fuchs (UDC), salue l'engagement du jeune Bernois: «Je soutiens son courage et sa volonté d'être indépendant. Mais c'est important qu'il continue, pour le moment, à percevoir sa rente AI.»

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