Coup de frein pour les monocycles électriques

Actualisé

MobilitéCoup de frein pour les monocycles électriques

Berne a décidé de mieux encadrer l'utilisation des gyropodes à une roue. Ils sont bannis des trottoirs et devront être immatriculés.

Les gyropodes devront désormais être immatriculés.

Les gyropodes devront désormais être immatriculés.

L'engin permet de se déplacer à 20km/h en slalomant entre les piétons. Depuis quelques années, les monocycles électriques fleurissent sur les trottoirs des grandes villes suisses. Mais leur développement pourrait connaître un sérieux coup d'arrêt. L'Office fédéral des routes (Ofrou) a en effet serré la vis à cette pratique de manière drastique, annonce la «Tribune de Genève».

Depuis le 1er juin, ces gyropodes à une roue sont interdits de circuler sur les trottoirs. «Nous pensons à la sécurité des personnes les plus vulnérables, explique l'Ofrou dans les colonnes du quotidien. Un engin qui peut rouler à 20km/h représente un danger pour ces personnes sur les trottoirs et autres zone piétonnes.» Les utilisateurs devront désormais emprunter la chaussée ou les pistes cyclables.

Et pour être en règle, il faudra en outre faire immatriculer son véhicule. «Les gyropodes disposent de moteurs relativement puissants et sont donc beaucoup plus lourds que les e-bikes lents, poursuit l'Office. Ils posent donc des risques plus grands pour les personnes. Pour cette raison, il faut porter cette plaque qui implique la présence d'une assurance.»

Chez les revendeurs de monocycles, c'est la soupe à la grimace. L'immatriculation obligatoire impose une homologation de l'engin. Chose qui n'est pas encore acquise. «C'est la fin des monocycles électriques», prédit un commerçant genevois.

(20 minutes)

Ton opinion