Fête du travail: les casseurs étaient aussi au rendez-vous

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Fête du travail: les casseurs étaient aussi au rendez-vous

Les activistes de gauche n'ont pas manqué le rendez- vous du 1er Mai.

Balles en caoutchouc, canons à eau, containers en feu, jets de pierres et de bouteilles, le 1er mai n'a pas failli à sa réputation à Zurich. Les «Chaoten» du «Black Block» ont affronté la police dès 17h00 dans le quartier de la Langstrasse. Le calme est revenu en début de soirée.

La police a procédé à quelque 200 interpellations. Les escarmouches ont éclaté peu après 16h00 entre autonomistes et forces de l'ordre. Ces dernières avaient auparavant encerclé 300 manifestants de «L'alliance révolutionnaire» afin de tenter d'éviter les habituels débordements survenant après le cortège officiel au centre-ville.

Par ailleurs, la police a identifié le conducteur d'une voiture qui a foncé dans la foule sur la Langstrasse. L'automobiliste avait dans un premier temps pris la fuite. Le drame a fait deux blessés, dont un grave.

McDo pris comme cible

A Lausanne aussi, la situation a dégénéré. Quelque 200 anarchistes s'en sont pris vers 17h00 au McDonald's de St-Laurent. Le fast-food a eu trois vitres et deux poubelles cassées. Il a dû être évacué et fermé, a constaté l'ATS.

Les échauffourées se sont poursuivies autour de la place de la Riponne et de la Cité. «Les policiers ont procédé a plusieurs interpellations et identifications», a expliqué à l'ATS Anne Plessz, porte-parole de la police de Lausanne. Aucune balle en caoutchouc ni gaz lacrimogène n'a dû être tiré.

Berne et Fribourg

Le président de la ville de Berne, Alexander Tschäppät, a été quant à lui pris à partie par une centaine d'autonomistes de gauche sur la place du Kornhaus. Sifflé et hué, il a réussi à éviter les ballons remplis d'eau et a pu finalement tenir son discours une fois les manifestants dispersés.

A Fribourg, la police a laissé défiler une soixantaine de membres du Parti des nationalistes suisses (PNS) en début d'après- midi. Elle a toutefois fait en sorte qu'ils ne rencontrent pas les manifestants de gauche.

(ats)

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