BerneLes montres bannies des salles d'examens dès juin
L'Université va interdire tous les garde-temps lors des sessions, après un cas de triche à la smartwatch découvert à Genève.
On pouvait se douter que les montres connectées à internet allaient servir de billets de triche. Le premier cas révélé a été celui, début mai, d'un élève de l'école de commerce Aimée-Stitelmann, à Genève, avait rapporté la «Tribune de Genève». Sanction: la plus mauvaise note (1) pour son test. Et le Département de l'instruction publique a annoncé réfléchir, «depuis quelque temps déjà», à modifier ses règlements afin de tenir compte de ce nouveau mode de tricherie.
Mais il n'y pas qu'à Genève que les cerveaux chauffent afin d'éviter que ces montres ne permettent de combler les lacunes d'apprentissage. Dans une lettre adressée à tous ses étudiants, l'Université de Berne a décrété que «les montres personnelles (ndlr: quelles qu'elles soient, y compris mécaniques) ne sont plus autorisées pendant les sessions d'examens, a révélé hier «Blick am Abend». L'institution justifie son action par une technologie toujours plus pointue et par le fait que «les surveillants ne peuvent pas contrôler chaque personne individuellement afin de savoir si elle porte une montre intelligente ou traditionnelle».
Et, afin que les étudiants puissent savoir combien de temps leur est encore imparti, «l'université équipera toutes ses salles d'horloges, d'ici au mois de juin, quand commencera la session», a promis un de ses porte-parole au gratuit alémanique.
En France aussi, les risques de triche à la montre font suer. Les responsables des lycées ont reçu un courrier du Ministère de l'éducation nationale attirant leur attention sur cette problématique, déjà l'an dernier, alors que les examens du bac battaient leur plein.