Sept otages tessinois ont été libérés par l'armée

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CamerounSept otages tessinois ont été libérés par l'armée

Douze touristes suisses et italiens ont été enlevés dans la partie nord du Cameroun. Ils ont été libérés lundi, selon le gouvernement.

Selon le gouvernement du Cameroun, une «opération spéciale» a permis la libération de douze touristes - cinq Italiens et sept Suisses - qui avaient été enlevés «par des terroristes armés» dans la région d'Nguti, à l'ouest du pays.
Dans cette région de l'ouest camerounais, des séparatistes dénoncent une discrimination par la majorité francophone du pays et se battent pour un Etat indépendant.
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Selon le gouvernement du Cameroun, une «opération spéciale» a permis la libération de douze touristes - cinq Italiens et sept Suisses - qui avaient été enlevés «par des terroristes armés» dans la région d'Nguti, à l'ouest du pays.

Privé

Douze touristes, cinq Italiens et sept Suisses, ont été libérés lundi par l'armée camerounaise, a annoncé le ministre de la Communication dans un communiqué publié mercredi par la presse gouvernementale. Ils avaient été enlevés en zone anglophone du Cameroun. Selon des informations de Tio.ch/20minuti, qui a pu parler avec un des otages, les vacanciers ont été enlevés lundi, soit quelques heures avant leur libération. Nos confrères ajoutent également que les sept Suisses sont tous Tessinois.

«Une opération a permis la libération de 12 touristes européens» dans la région du Sud-Ouest lundi, indique le ministre, Issa Tchiroma Bakary. Il précise que «six conseillers municipaux» camerounais ont également été libérés lors d'une autre opération.

Selon le gouvernement du Cameroun, une «opération spéciale» a permis la libération des touristes qui avaient été enlevés «par des terroristes armés» dans la région d'Nguti, à l'ouest du pays.

Perquisitions et restrictions

Les anglophones représentent un cinquième de la population du pays, une des suites de l'époque coloniale. Dans cette région de l'ouest camerounais, des séparatistes dénoncent une discrimination par la majorité francophone du pays et se battent pour un Etat indépendant.

Le président camerounais a réagi à une déclaration symbolique d'indépendance de l'«Ambazonia», en octobre 2017, par la répression. Il a ordonné des perquisitions et des restrictions de déplacements. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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