Le coût moyen des étudiants suisses a baissé

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UniversitéLe coût moyen des étudiants suisses a baissé

Les frais ont diminué dans presque toutes les disciplines. La chute est spectaculaire en dentisterie. En revanche, la médecine vétérinaire a augmenté.

par
aia

Les chiffres livrés par l'Office fédéral de la statistique le montrent très clairement: le coût par étudiant des études universitaires, bachelor et master compris, a baissé entre 2007 et 2015 dans pratiquement toutes les filières en Suisse. La chute est même spectaculaire pour la formation en dentisterie, qui a passé de plus de 42'000 francs à moins de 22'000 francs pendant ce laps de temps. Les coûts moyens de formation en sciences exactes ont baissé de 28%, alors que dans le génie mécanique et électrique, ils ont diminué de 26%, a relevé «Schweiz am Sonntag».

Seules la médecine vétérinaire et la théologie ont vu leur coût par étudiant augmenter, de façon spectaculaire pour la première - de moins de 30'000 à plus de 48'000 francs - et de moins de 400 francs pour la seconde. La médecine humaine reste toutefois la formation la plus onéreuse, mais son enseignement manque encore de données suffisamment fiables pour établir son coût précis.

Modification du ratio élèves/enseignants

Le journal alémanique explique ces changements par la modification du ratio élèves/enseignants. Dans plusieurs écoles, notamment à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH), les classes ont vu les effectifs grimper de 27 à 33 élèves en ingénierie et même de 31 à 41 élèves en génie civil. Mais cette densification des effectifs n'est pas généralisée. L'Université de Zurich a, au contraire, enregistré une diminution du nombre d'étudiants par classe. Cette amélioration s'explique par la promotion de jeunes talents et, notamment, l'engagement de maîtres assistants, a expliqué Kurt Bodenmüller, porte-parole de l'école, à «Schweiz am Sonntag».

Le nombre croissant de doctorants qui occupent des fonctions d'enseignement est l'une des causes de la diminution des coûts d'étude. Une autre serait la différence des matières enseignées au sein des filières et le changement d'intensité des études, estime le chercheur en éducation Andrea Diem.

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