Relation UE - SuisseMobilisation pour un changement d'approche
Plus de cent personnalités de la politique et de l'économie suisses réclament un changement d'approche dans le débat sur l'Europe.
L'enjeu dépasse le seul sauvetage des accords bilatéraux après le «oui» à l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse le 9 février dernier. C'est la conception le plus souvent négative de l'intégration européenne qu'il s'agit avant tout de changer, souligne le professeur de droit et co-initiant, le Bernois Thomas Cottier. L'isolement ne ferait qu'affaiblir la Suisse, affirment les initiants dans un appel mis en ligne lundi sur leur site internet.
La voie bilatérale donne l'impression au premier coup d'oeil de répondre le mieux aux besoins et intérêts de la Suisse. Elle est également synonyme de consensus politique, poursuit l'alliance. Néanmoins, il serait «insensé et dangereux» de bannir définitivement l'idée d'une adhésion à l'Union européenne (UE). Ce n'est qu'en tant que membre à part entière que la Confédération pourra peser sur le processus de décision avec suffisamment de poids.
Parmi les 112 signataires figurent les anciens conseillers fédéraux Pascal Couchepin (PLR/VS) et Micheline Calmy-Rey (PS/GE), l'ancien président de la Banque nationale Jean-Pierre Roth, l'ancien juge fédéral Giusep Nay, le président de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich Ralph Eichler, le président du conseil d'administration de Swiss Re Walter Kielholz et l'astronaute Claude Nicollier. (ats)