SuisseNicolas Blancho ne paye pas ses primes maladie
Tant le président du CCIS que son porte-parole Qaasim Illi ont des problèmes financiers. Ils ne parviennent pas à payer leurs primes maladie.

Nicolas Blancho a été cité dans le bulletin officiel bernois de la semaine passée à propos de ses primes maladie impayées.
drLes principales personnalités du Conseil Central Islamique Suisse (CCIS) sont en délicatesse tant avec le fisc qu'avec leur assurance maladie.
Son président Nicolas Blancho doit ainsi régler des frais de rappel de 7532,70 francs adressés par la caisse maladie Sanitas pour ses primes impayées, auxquels s'ajoutent différents coût administratifs pour un total de 1272,55 francs, raconte le Blickdans son édition du 26 septembre.
«Sur le plan privé, nous ne vivons pas sur un grand pied. Nicolas Blancho et moi-même ne pouvons pas payer nos primes d'assurance-maladie. Nous ne versons pas non plus d'impôts en raison de la faiblesse de nos revenus», a déclaré son porte-parole Qaasim Illi.
Selon le service de renseignements économiques Teledata, Nicolas Blancho a même à son passif des procédures de faillite et des demandes de recouvrement de créances. Nicolas Blancho ne paie ainsi plus ses primes maladies depuis le 1er octobre 2015.
Un petit voyage au Bangladesh
Les revenus des personnalités du CCIS sont plutôt minces, comme le précise le porte-parole. Il travaille lui-même à 20% comme informaticien tandis que Nicolas Blancho essaie de subvenir à ses besoins en tant que traducteur, a précisé Qaasim Illi, qui ajoute que le CCIS n'a pas ces problèmes financiers et paie régulièrement ses impôts.
En effet, six membres se sont rendus récemment au Bangladesh pour se présenter comme des défenseurs de la cause des Rohingyas. Ce petit voyage a coûté la bagatelle de 54'000 francs, qui ont été financés par des dons.
Le CCIS pourrait bien avoir besoin de toutes ses ressources dans un proche avenir. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a déposé un acte d'accusation auprès du Tribunal pénal fédéral (TPF) contre trois membres de l'association. Il leur reproche d'avoir offert à un dirigeant de l'organisation terroriste Al-Qaïda une plate-forme de premier plan à l'aide de vidéos de propagande.
Nicolas Blancho n'a pas voulu commenter sa situation financière personnelle et la caisse maladie Sanitas n'a pas souhaité non plus s'exprimer.