SuisseBloqué par Facebook après un sketch, il crée le buzz
L'humoriste a vu son profil Facebook suspendu, samedi. La veille, il avait posté une vidéo qui égratignait l'UDC.

Thomas Wiesel, 26 ans, sest lâché sur les ondes de One FM.
photo: Kein Anbieter/youtubeIl n'y a pas de lien formel, mais la coïncidence peut troubler. La page Facebook de l'humoriste Thomas Wiesel a été provisoirement suspendue, samedi. La sanction est intervenue après la publication d'une vidéo qui égratignait l'UDC et «qui atteignait 800 partages», a relevé le comique sur Twitter.
Dans son billet, d'abord diffusé sur One FM, le Vaudois décortiquait un tout-ménage du parti agrarien, en tournant en dérision l'initiative pour le renvoi effectif des criminels étrangers. «Ce n'était ni mon meilleur, ni mon moins bon», reconnaît celui qui a aussi distribué ses piques sur la RTS à d'autres formations avant les dernières élections fédérales. Il n'empêche qu'il a déplu à certains, qui l'ont signalé comme du contenu indésirable. «Sans doute le coup de jeunes pro-UDC qui ont fait ça sans trop réfléchir», imagine-t-il sans en avoir la preuve.
Reste que le géant américain a réagi illico: impossible à quiconque d'accéder au mur du rigolo pendant douze heures. «Au début, je me suis senti muselé, raconte-t-il. Mais j'ai vite compris que ça me ferait une pub d'enfer!» Les soutiens se sont multipliés, notamment chez les humoristes suisses et français. Aucun n'avait jamais entendu parler de pareil blocage. Mais les attaques aussi, ont fusé. «J'ai trouvé certains commentaires choquants à mon égard», regrette-t-il.
Dimanche, la page a été réactivée. Dans un message d'excuses adressé à Thomas Wiesel, le réseau social parle «d'une erreur». Un peu gros, aux yeux du jeune talent. Mais il s'en accommode: «Facebook a merdé et c'est tant mieux pour moi!»
«Pas de mot d'ordre de l'UDC» Secrétaire général de l'UDC Vaud, Kevin Grangier a suivi d'un il la mésaventure de l'humoriste. Il se dit lui-même favorable à la satire et conteste formellement l'idée du mot d'ordre donné aux membres du parti. «Il est regrettable que Thomas Wiesel laisse entendre indirectement que nos troupes ont cherché à le censurer, ajoute-t-il. Le grand bénéficiaire de cette histoire, c'est lui. Il aurait aussi très bien pu ne pas la rendre publique.»
«Pas de mot d'ordre de l'UDC» Secrétaire général de l'UDC Vaud, Kevin Grangier a suivi d'un il la mésaventure de l'humoriste. Il se dit lui-même favorable à la satire et conteste formellement l'idée du mot d'ordre donné aux membres du parti. «Il est regrettable que Thomas Wiesel laisse entendre indirectement que nos troupes ont cherché à le censurer, ajoute-t-il. Le grand bénéficiaire de cette histoire, c'est lui. Il aurait aussi très bien pu ne pas la rendre publique.»
«Pas de mot d'ordre de l'UDC» Secrétaire général de l'UDC Vaud, Kevin Grangier a suivi d'un il la mésaventure de l'humoriste. Il se dit lui-même favorable à la satire et conteste formellement l'idée du mot d'ordre donné aux membres du parti. «Il est regrettable que Thomas Wiesel laisse entendre indirectement que nos troupes ont cherché à le censurer, ajoute-t-il. Le grand bénéficiaire de cette histoire, c'est lui. Il aurait aussi très bien pu ne pas la rendre publique.»