Ouverture du deuxième procès contre Appel au peuple

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Ouverture du deuxième procès contre Appel au peuple

Les meneurs d'Appel au peuple, Gerhard Ulrich et Marc-Etienne Burdet, se sont retrouvés à nouveau lundi sur les bancs de la justice.

Le procès, qui doit durer une semaine, s'est focalisé en premier sur l'affaire concernant le notaire Pierre Mottu.

Connus pour leurs esclandres, les accusés sont restés pour l'heure forts calmes. Ils n'ont pas esquissé le moindre mouvement de protestation lorsque le président leur a refusé l'enregistrement intégral des audiences et l'assignation de témoins.

Gerhard Ulrich a même été d'accord de transiger sur un des cas. Il a présenté ses plus humbles excuses à un plaignant et a rétracté son insulte de «nazi». L'avocat de l'individu a du coup retiré la plainte.

L'audience s'est ensuite concentrée sur le sort du notaire genevois Pierre Mottu. Appel au peuple l'a traîné dans la boue, l'accusant d'escroc. Selon eux, il aurait mis la main sur des fonds générés par Joseph Ferrayé, inventeur d'un procédé pour éteindre les incendies de puits de pétrole au Koweït après la Guerre du Golfe.

L'homme, présenté aussi à l'époque comme un possible sauveur du FC Servette, réclame un milliard de francs à Pierre Mottu. Devant la Cour, le notaire a rejeté toutes les accusations. Un collègue français a également affirmé que Pierre Mottu n'avait jamais eu la maîtrise des fonds que cette invention aurait dû produire. Il a juré de l'intégrité «parfaite» du Genevois.

Dans un premier procès, la Cour de cassation vaudoise a confirmé jeudi dernier les 21 mois de prison ferme infligés en novembre à Gerhard Ulrich. Elle l'a reconnu coupable de calomnie, diffamation et tentative de contrainte. Elle a confirmé également les 18 mois ferme infligés à Marc-Etienne Burdet. (ats)

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