Le «Monsieur Sécurité» a été cambriolé

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LausanneLe «Monsieur Sécurité» a été cambriolé

Le député et conseiller communal Mathieu Blanc (PLR), fervent pourfendeur de l'insécurité, a été la cible de voleurs. Condamnés avec sursis, ils sont dans la nature.

Christian Humbert/cge
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Christian Humbert/cge

«C'est très désagréable.» Volontiers qualifié de «Monsieur Sécurité» à Lausanne, Mathieu Blanc, conseiller communal et député des libéraux-radicaux (PLR) au Grand Conseil, déplore un cambriolage, subi le 11 octobre dernier. «Je suis rentré vers midi. J'ai vu que ma porte avait été fracturée. J'ai pénétré dans l'appartement, ce que je n'aurais pas dû faire, raconte-t-il. Les voleurs auraient encore pu s'y trouver. Ils ont agi rapidement, mais ils n'ont pas saccagé le logement.» Les malfrats sont repartis avec 50 fr., une tablette numérique, un clavier d'ordinateur, un ordi portable et des boucles d'oreilles.

Saisis d'une plainte, les enquêteurs ont bénéficié du manque de vigilance des cambrioleurs pour remonter leur piste. Retrouvé à Ouchy, l'iPad dérobé renfermait une surprise: «La police m'a dit qu'ils se sont pris en photo avec. Cela a dû faciliter leur identification», sourit Mathieu Blanc.

Le laptop de l'élu, probable candidat à la Municipalité de Lausanne en 2016, contenait-il des documents intéressants? «Je l'avais depuis six mois. Il ne renfermait pas de grands secrets», assure celui qui est aussi vice-président du PLR vaudois.

Auteurs d'autres cambriolages, les voleurs viennent d'être condamnés à 45 jours-amende avec sursis ainsi qu'à 270 fr. d'amende ferme. Ils sont donc en liberté. Quant à Mathieu Blanc, il a déménagé. «C'était prévu», précise-t-il.

Dautres élus ont été victimes de voleurs

Le municipal lausannois Marc Vuilleumier avait également reçu une visite indésirable, en 2008. A l'époque, l'élu popiste était à la tête de la police. Les malfrats avaient emporté «un ou deux bijoux ainsi quun vieux téléphone portable». A sa connaissance, ils nont jamais été arrêtés. Le conseiller communal, député et vice-président de lUDC Suisse, Claude-Alain Voiblet, a vécu pareille mésaventure à deux reprises. La dernière fois, c'était en 2012. Les cambrioleurs étaient repartis avec des montres, des bijoux ainsi quun smartphone et de largent.

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