VaudRisque de radicalisation: le Canton sonde ses écoles
Le Département de la formation et de la jeunesse mène une étude auprès des enseignants et des responsables d'établissement pour connaître leurs préoccupations face aux risques de basculement de jeunes dans le jihadisme.
Sous la houlette de Laurence Peer, psychologue et cheffe de projet santé et sécurité au Département cantonal de la formation et de la jeunesse, un questionnaire a été envoyé à 1300 collaborateurs travaillant dans des gymnases et écoles professionnelles. Le but, en étudiant les réponses rendues, comme l'explique le quotidien «24 heures» ce mercredi: «Tenter de quantifier le degré de préoccupation des enseignants par rapport au thème de la radicalisation» politico-religieuse. Afin de prévenir les risques parmi les postadolescents, âgés de plus de 16 ans, qui, selon des statistiques, sont les plus susceptibles d'être attirés par le jihadisme extrémiste.
Le journal vaudois souligne que les enseignants insistent sur l'importance de leurs relations nouées avec les élèves de la formation postobligatoire, afin de repérer les risques de radicalisation islamiste. Et de souligner qu'il serait souhaitable d'apporter un soutien à ceux qui ont d'ores et déjà acquis des compétences dans ce domaine.