La Ville ne veut pas du Segway, trop dangereux

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La Ville ne veut pas du Segway, trop dangereux

Un événement en Segway devait être organisé pour la Journée de la mobilité en septembre. La Ville a dit non.

«Le projet de Mobilidée à été refusé, car nous ne voulions pas prendre de risques. Le Segway n'est pas homologué», explique Marcel Mühlestein, coordinateur de la Semaine de la mobilité. «Il est interdit de rouler en Segway sur les routes, les pistes cyclables ainsi que les trottoirs, confirme Jean-Philippe Brandt, porte-parole de la police. Il roule à 20km/h. Imaginez s'il heurte un enfant.»

Ce mode de transport électrique existe aux Etats-Unis, depuis 2001. Chez nous, il ne fait pas encore fureur. Genève en compte une dizaine. Un modèle coûte 8500 fr. D'après Marc-Antoine Chavaillaz, représentant de la marque, c'est le moyen de transport urbain du futur: «Il ne pollue pas, fait peu de bruit et il est facile à parquer.»

«Je ne cautionne pas ces engins, rétorque Christian Ferrazino, conseiller administratif. ça fonctionne à l'électricité. Donc à majorité en provenance du nucléaire. De plus, il est contre-productif en matière de santé. On ne bouge pas.»

Par contre, personne ne conteste son utilité initiale de déplacement dans les usines. Les fabriquants et représentants espèrent pouvoir le faire homologuer bientôt dans la catégorie cyclomoteurs légers.

Sabrine Gillièron

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