Football«Cela se jouera dans la tête!»
Le sélectionneur de la Nati pourrait titulariser Edimilson Fernandes pour le match de dimanche face aux Iles Féroé.

«Cela se jouera dans la tête!» Vladimir Petkovic et ses deux capitaines Stephan Lichtsteiner et Valon Behrami l'ont martelé à Lucerne à la veille de croiser le fer avec les Féroé, en éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
«En Andorre, nous n'avions pas pu préparer vraiment cette rencontre qui survenait trois jours seulement après celle de Budapest, explique Vladimir Petkovic. Cette fois, le contexte est différent. Nous sommes ensemble depuis lundi. Je peux vous assurer que les onze titulaires et les trois joueurs qui seront éventuellement introduits en cours de match seront à 120 % prêts dans leur tête. Nous sommes les favoris. Nous devons le démontrer sur la pelouse pour faire un pas de plus vers l'objectif qui est le nôtre.» La qualification directe pour la Coupe du monde 2018 si besoin est de le préciser encore.
Edimilson la grosse cote
Le «Mister» n'a, bien sûr, donné aucune indication sur ses intentions pour dimanche à la question de savoir s'il pouvait réserver une surprise dans son onze de départ. «Il y a toujours une surprise dans une équipe», lâche-t-il malicieusement. La surprise - immense - dimanche viendrait pourquoi pas de la titularisation d'Edimilson Fernandes même si la logique veut que Vladimir Petkovic aligne Admir Mehmedi, Blerim Dzemaili et Valentin Stocker pour former sa ligne de trois derrière l'attaquant de pointe qui sera Haris Seferovic.
«Je n'étais pas en Andorre mais je veux croire que le match de dimanche ne ressemblera pas à ce que l'équipe a pu vivre en Principauté, souligne pour sa part Valon Berhrami. Les Féroé semblent tout de même mieux armés qu'Andorre. Mais tout dépendra de notre approche. Si nous sommes à 100 % dans ce match, cela passera. Si nous ne sommes qu'à 50 %, alors...» Il faut compter sur le Tessinois pour ne pas autoriser le moindre relâchement. Le «grand frère» saura appeler ses coéquipiers à leurs devoirs.
Capable désormais de s'adapter
Valon Behrami mesure, bien sûr, le poids des absences de Xherdan Shaqiri et de Breel Embolo dans un match où il conviendra d'attaquer sans relâche. «Oui, ces absences sont regrettables, dit-il. Mais depuis deux ou trois ans, l'équipe parvient désormais à s'adapter à une telle situation.»
«Il serait stupide de perdre dimanche le bénéfice de notre excellent début de campagne, relève pour sa part Stephan Lichtsteiner. Jamais je n'ai entamé un tour de qualification avec 9 points en 3 matches.» Le Lucernois fêtera dimanche sa 88e sélection dans la ville où il a grandi. «Jouer à Lucerne représente toujours quelque chose de fort pour moi», concède le latéral qui rappelle toutefois qu'il n'a jamais porté les couleurs de la première équipe du FC Lucerne. C'est aux Grasshoppers qu'il s'est révélé en 2002 à 18 ans. (nxp/ats)