Vaud: Le nombre de médecins ne sera pas limité dans tous les domaines

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VaudLe nombre de médecins ne sera pas limité dans tous les domaines

Afin d’éviter une couverture médicale insuffisante, le Canton ne va pas réguler le nombre de praticiens en médecine interne générale, pédiatrie, gynécologie, psychiatrie et psychothérapie. 

Contrairement à Genève, la clause du besoin ne sera pas appliquée, à court terme, dans le canton de Vaud.

Contrairement à Genève, la clause du besoin ne sera pas appliquée, à court terme, dans le canton de Vaud.

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En vue d’une modification de la loi fédérale sur l’assurance maladie, qui entrera en vigueur en juillet 2023, la Confédération a décidé de réintroduire la clause du besoin. Il s’agit de limiter le nombre de médecins indépendants pouvant facturer à la charge de l’assurance maladie obligatoire, dans une perspective de maîtrise des coûts. Si la clause du besoin a fait son retour au bout du lac le 1er octobre, le Conseil d'Etat vaudois a, lui, choisi de ne pas limiter le nombre de médecins autorisés à pratiquer dans cinq spécialités: la médecine interne générale, la pédiatrie, la gynécologie-obstétrique, la psychiatrie et la psychothérapie pour adultes, adolescents et enfants.

Anticiper les départs à la retraite

Cette décision se justifie par le fait que ces spécialités vont subir prochainement une baisse rapide du nombre de médecins, en raison de nombreux départs à la retraite de la génération des «baby-boomers», et de l’évolution des modes de travail, dans un contexte de hausse constante de la demande, indiquent jeudi les autorités dans un communiqué. Le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) précise que l’analyse approfondie de la situation en termes d’offre et de taux de couverture dans les différentes régions vaudoises a été menée en étroite collaboration avec des représentants de la médecine de premier recours ambulatoire et hospitalière. 

Suivi de la situation

Les travaux vont se poursuivre jusqu’au printemps 2023 pour examiner la situation dans l’ensemble des spécialités médicales. Le Conseil d’Etat pourra, le cas échéant, déterminer si des limitations sont nécessaires à l'échelle cantonale ou régionale. À noter que la restriction visant à fixer un nombre maximal de praticiens par spécialisation et par district concerne aussi bien les professionnels exerçant en cabinet privé que dans le public.

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(comm/lvb)

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